CHAPITRE 1

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LA DÉSILLUSION D'UNE FEMME MARIÉE

AUTEUR : BORIS BANKOLE

CHAPITRE 1

Je me nomme MIRABELLE WANGNIGNI de nationalité béninoise, précisément du OUIDAH.

Je suis une jeune femme mariée, âgée de 30ans et mère de deux enfants dont une fille et un beau mignon garçon. Je suis de teint clair et très belle comme le dit mon prénom. Les amis parents et alliés m'ont toujours appelé '' MIRA ''

Mon époux s'appelle MAHOUGNON qui veut dire Dieu est bon en langue FON du Bénin.

Je suis orpheline de mère depuis ma naissance. C'est-à-dire que quand ma mère voulait me donner naissance elle a succombé, d'après ce que mon père FADEYI m'a conté quand j'avais l'âge de 10 ans.

J'ai été élevé par mon père, qui est un vieux forgeron. Mon père n'a pas vite trouvé d'enfant. Il a déjà 35 ans avant que Dieu ne lui fasse grâce de moi son unique fille.

Six ans après ma naissance, mon père m'a inscrite à l'école primaire catholique de OUIDAH.
Les années passaient et j'évoluais sans échec jusqu'a obtenu mon brevet d'étude du premier cycle "BEPC".
J'ai été même la première de toute la ville du OUIDAH.

Un jeudi soir, pour me récompenser du travail effectué, mon directeur et le directeur des examens et concours de notre circonscription scolaire étaient venus chez nous pour annoncer à mon père une bonne nouvelle.
Il prit la parole après avoir salué poliment mon père.

- Cher Papa, nous avions décidé comme il est d'accoutumer dans notre circonscription scolaire, de primer votre fille pour le grand travail qu'elle a fait lors de l'examen du C.E.P jusqu'à obtenir le premier rang au sein de la circonscription.
Pour ce fait, il y a deux offres pour elle surtout qu'elle a fait une école catholique ; soit elle serait une sœur catholique ou bien elle peut aussi choisir d'aller au prytanée militaire.
Disait mon directeur.

Une fois finis de parler mon père a refusé les deux offres sous prétexte que je suis son unique enfant et plus pire encore une fille.

Je me suis sentie blesser par la décision de mon père et j'ai décidé depuis ce temps de me donner plus au travail afin de faire sa fierté et d'être indépendante.
C'était à la fois pitoyable et choquante pour une orpheline de mon âge de voir son avenir en train d'être désorienté.
Pour me remercier, le directeur des examens et concours m'a fait un bon scolaire de cent mille francs CFA.

Les années passaient comme un éclair.
Quatre ans plus tard, j'ai obtenu mon brevet d'étude du premier cycle avec dix-huit de moyenne.
J'ai été classé en seconde C au CEG 1 OUIDAH.

C'est cette année-là que j'ai commencée mon histoire d'amour avec mon chéri MAHOUGNON.
Il est plus fort que moi en mathématiques et moi, je suis sa doyenne en physique chimie.

L'amour qui régnait entre nous deux était intense et assimilable à l'intensité du courant électrique qui parcours un haut tension, si bien qu'ont partageaient presque tout ensemble saut le sexe. Nous étudions ensemble à l'école comme à la maison les week-ends.

Au bout de quelques mois après notre connaissance, nous étions devenir de vrais complice.
C'est un mec au teint noir, on dirait qu'il est originaire du Dakar au Sénégal. Mais c'est un Prince D'Abomey.
Je l'ai aimé parce qu'il est respectueux, calme et très endurant au travail.
En plus de cela, ces parents ont les moyens et aussi sa mère avait accepté m'aider pour mes études vue que mon père n'avait pas suffisamment de moyens pour me payer certains documents.

Le premier semestre a été très agréable pour nous deux.
J'ai eu dix-sept de moyen et mon prince à obtenir dix-sept de moyenne également, juste un décalage de zéro virgule 20 nous séparait.
C'était magnifique.
Nous avions reçu les félicitations auprès de notre directeur et des parents de mon ange d'amour.

Dans l'après-midi d'un samedi, j'était chez MAHOUGNON pour traiter un exercice de mathématique plus précisément les fonctions.
Après avoir traité l'exercice, il avait préparé du riz au gras que nous avions mangés à deux dans leur salle à manger.

Une fois finir de manger, il me regarde droit dans les yeux et dit :

- MIRA, MIRA, MIRA, j'ai quelque chose de très sérieuse à te dire, mais je doute fort que celle-ci ne soit point consommable pour toi !

- Ha bon ! Mon cher, tu sais quoi peux importer la grandeur ou la véracité d'une parole, on ne saura la découper par un couteau. Nous la dirons par la bouche et nous l'apprécierons par nos oreilles. Alors Prince MAHOUGNON, je suis à ton écoute.

- Ma chère, sans te mentir, j'ai beaucoup aimé ta compagnie, ta fraternité et ta courtoisie ainsi que ton endurance dans les études.
Je me dis chaque fois, que ma vie sera très agréable si la nature pouvait me donner comme petite amie voir même future femme une fille respectueuse, docile et travailleuse comme toi MIRA.
Je te veux dans ma vie, j'ai beau ne pas vouloir te le dire, mais comme tu viens de l'annoncer nous ne devons pas cacher nos sentiments sous le faut prétexte de quoi que ce soit.
Ma chère ;

<< Que ne suis-je Roi pour te faire Reine, que ne suis-je Dieu pour te faire Déesse : Mes jours sont remplis de toi, toi le pétale de mon coeur ; mon demain est rempli de toi, toi le motif de mon bonheur.

Tu as une grâce à faire plier mon coeur, et une voix à envoûter ma raison ; tu as un regard à faire fuir le crève-cœur, et un sourire à embellir mes saisons.

Je t'aime parce que tu es toi, je t'aime parce que depuis toi mes jours sont auréolés de sourires, je t'aime parce que tu es ma première et ma dernière femme, je t'aime parce que sans toi j'ai le sentiment que je ne serais plus rien. >>

Je voulais piper mot quand soudain, il s'est approché de moi et saisir mes lèvres par les tiennes. Il m'a embrassé avec douceur et tendresse. C'était génial, c'est au bout d'une minute par-là qu'il m'a relâché.
Avant que je ne me retourne à la maison, je lui ai promis de réfléchir sur sa demande.

Sur ces mots, j'ai quitté chez Prince et il m'a déposé à la maison sis à quatre kilomètres de leur maison.

À Suivre.......

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