CHAPITRE 2

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LA DÉSILLUSION D'UNE FEMME MARIÉE

AUTEUR : BORIS BANKOLE

CHAPITRE 2

Sur ces mots, j'ai quitté chez Prince et puis il m'a déposé chez moi à la maison sis à quatre kilomètres de leur maison.

Le lundi qui a suivi, nous étions au cours de sport.
Il sonnait exactement dix-huit heures quand nous avions fini les cours.
À la fin MAHOUGNON, m'a interpellé. Il m'a salué avec politesse et dit alors ;

- Bonsoir jeune physicienne, je crois que tu as pris hier et avant hier pour bien réfléchir à propos de ma requête ?

- Tu sais quoi mon cher, je suis parfaitement d'accord, mais pour l'instant, je ne veux pas qu'on mélange nos études avec l'amour.
Comme le dit un adage << On ne mélange pas torchon et serviette. >>
Ça pourrait agir sur nous et nous risquons de reculer dans nos cursus scolaires ce que je ne souhaiterai Pas !
En plus de ceci, n'oublie surtout pas que nous deux sommes l'espoir d'une famille, d'une nation et la fierté de tout un continent.
Soyons sage et persévérons, sache que moi, je suis orpheline de mère, je ne dois guère me laisser faire et à la fin se serait un regret total pour moi.
Les études avant tout et l'amour après.

Je t'admire beaucoup et je ne vais jamais oublié ta générosité et soutien inlassable vis-à-vis de ma personnalité.
Je prie Dieu le père pour qu'il te rends tout ce que tu me fais au centuple.
La grande chose qui me fait mal est d'avoir perdu vite la vraie amour de ma vie. Ma mère bien-aimée, qui a succombé en voulant me donner la vie.

Dieu Jéhovah, tu vois tout et tu sais pourquoi tu m'as arraché cette femme si tôt comme ça.
C'est une situation invivable pour moi.
C'est pénible pour une fille de mon âge qui perd si vite sa mère de se relevée.

Car:
L'amour d'une mère c'est comme l'air : c'est tellement banal qu'on ne le remarque même pas. Jusqu'à ce qu'on en manque !

L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite !

L'amour d'une mère est sans doute la chose la plus intense du monde. J'aime ma mère !
Je suis prête à me sacrifier pour qu'en me voyant depuis là-haut elle puisse avoir un repos éternel !

Soumettons tout à l'Éternel Dieu le tout puissant.
Il nous entend et fera comme on le souhaite. Garde le courage et la patience.

- Ma chérie, franchement parlant, je suis désolé pour la mort précoce de ta mère. Je vais parler de ton cas à mes parents et ensemble nous saurons quoi faire pour t'aider, car nous devions nous entraider à dire la Bible.
C'est une obligation pour moi de te voir réussir parce que l'amour se manifeste par les actions de générosités et non seulement à travers des verbes et douces expressions de bouche à oreille !

Il s'est approché de moi, m'a donné un bisou au front et nous avions pris à deux la direction de la maison, j'étais monté derrière son engin à deux roues et lui était au guidon sur ce dernier.
Après une quarantaine de minutes nous sommes arrivé dans ma résidence.

Une fois à la maison, je vois mon père en train de travailler, il fabriquait des roues pour un groupe de paysan.

- Bonsoir papa, je vous présente mon camarade de classe MAHOUGNON.
Il prit la parole et salue mon géniteur avec tout respect possible.
Il s'était même allongé le ventre contre la terre.
Il m'a fait comprendre ce jour-là à quel point il est un vrai africain venant d'une famille royale par cet acte.

Mon père était très content de la manière dont MAHOUGNON lui a salué.
Très étonné, il répliqua.

- Salut, fiston, relève toi et prends ce gobelet d'eau portable, finir de beau et dit moi exactement de quelle famille, tu proviens car tu m'a impressionné par ta manière de me saluer !

- Cher Père, je suis natif d'Abomey et un descendant de la lignée royale plus précisément fils de l'un des garçons du Roi BEHANZIN.
Je me nomme MAHOUGNON PRINCE BEHANZIN.

- C'est génial, ravie de faire ta connaissance mon jeune garçon.
Dieu vous bénit abondamment mes anges.
Mes enfants, soyez très sage et occupez vous bien de vos études, car seul le travail bien faire libère l'homme !
Vous avez intérêt de réussir pour faire notre fierté et porter loin et haut nos noms de familles.
Dieu vous aidera !

- Merci beaucoup pour vos conseils cher Père, nous n'allons jamais vous décevoir, veillez nous accompagner par vos multiples prières aux quotidiens.
Très cher Papa, je vais demander à partir. Veillez beaucoup m'excuser au fait, j'ai une tâche d'exercice à faire à la maison et cette dernière doit être rendu demain matin à 8H.
Je vous promets de vous rendre visite de temps en temps. Disait PRINCE BEHANZIN.

Après sa conversation avec mon père, il prend sa moto et il quitta la pièce pour se rendre dans leur domicile.

Trois mois plus tard, c'était à la veille de la fête de pâques.
J'étais à la maison quand soudain MAHOUGNON vint chez moi.
- Salut Miss MIRA et papa ?

- Salut Mr Pythagore, le mathématicien.

- Ha merci Madame l'Atome.
Tu sais quoi, je suis ici pour t'annoncer la bonne nouvelle.
J'ai eu à parler de toi à ma mère, je lui ai narré toute ton histoire.
Cette dernière l'a touché jusqu'au point où elle a décidé que tu viennes la voir demain soir à dix-sept heures.

- Il ne fallait pas mon cher, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu tiens tend à m'aider comme ça !
En tout cas, je vois à quel point, tu partages ma souffrance avec moi. Dieu te bénit mon cher, faut passer me chercher et nous irons le voir le soir.

À la fin de notre conversation, je lui ai servi de la pâte de maïs avec la sauce de gombo que nous avions mangé avec beaucoup d'appétit.

Une fois finir de manger, MAHOUGNON m'a remercié et il a pris la direction de son domicile.
Je me suis retourné au salon pour écouter le journal à la radio.

À suivre

LES CHRONIQUES DE BORIS : PAUSE ET DÉTENTE.

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