- PRÉAMBULE
Alaric, fils de Mordred et Mariane, modestes commerçants d'un village au nom oublié. Petite contrée de la Gaule de l'an - 1750 avant Jésus-Christ. L'enfant désiré avait, une fois sortit des entrailles maternelles, poussé le cri strident d'un nourrisson bien en chair et bien formé. Une réussite pour le couple Gaulois. Une famille sans histoire, ayant traversé le temps et l'époque sans laisser leurs marques. Contrairement à Alaric, qui lui, nourrissait d'année en année une ambition dévorante pour le pouvoir. Apprenant l'art de la guerre aussi bien que celui de savoir manier les lettres d'une plume avisée. Et plus particulièrement, doté une passion prête à l'engloutir tout entier ...
-BÂTIR UN EMPIRE ?
C'est à seulement l'âge de dix-sept ans, qu'Alaric entreprit la démarche colossale pour son jeune âge que devenir le seigneur de ses propres terres. Après des mois de travail, d'économie et de durs moments en se contentant d'un repas par jour, il parvint à acheter de minuscules terres, dites infertiles. Pourtant, ils se trompaient et, Alaric voyait en son nouveau bien un avenirs fort intéressant et prolifique. C'est alors, qu'avec sa famille, il s'installa, forgeant, bâtissant et élevant les animaux. Payant des voyageurs de passage, doués de leurs mains pour l'aider à construire ce havre de paix qu'il estimait beaucoup. Aux premiers abords, il était évident pour tout voyageur que les deux adultes étaient les possesseurs de ce qui ressemblait alors à une simple ferme. Pourtant, au fil du temps, Alaric apprit à se faire respecter et, à vendre les bâtisses modestes qu'il construisait avec son père. Et les voyageurs, tandis que sa mère entretenait les fermes. De fils en aiguilles, la ferme devint une minuscule communauté, puis un village. A ses vingt deux ans, il comptait une centaine d'habitants, pour une trentaine de maisons, ainsi que des champs à perte de vu, appartenant aux villageois. Il y avait un atout, l'emplacement calme et isolé des terres de 'Rousseul'. Rares étaient les pilleurs et, le courant d'une rivière passait à quelques mètres seulement du domaine d'Alaric qui lui, vivait seul. Oh, bien-sûr, il finit par se marier à l'âge de Vingt-cinq ans. Ce qui, pour l'époque, était fort tardif. Un mariage qui dura, jusqu'à la fin de son humanité.
Le jeune Gaulois, marqué par son esprit aventureux (souvent attribué aux Sagittaires, d'après les dires de sa mère un tantinet superstitieuse) partait bien souvent en quête de nouvelles découvertes. D'une nature profondément curieuse et bipolaire, il était parfaitement incapable de tenir en place. Ainsi lui arrivait-il de partir en chasse pour des heures, voir une journée entière, si ce n'est plus. Tout prêtait à la curiosité, et se révélait une source d'inspiration pour Alaric. Son épouse, Ariane, ne cessait de lui reprocher ses absences, le soupçonnant de lui être infidèle. Non démuni d'une certaine beauté et d'un charisme admirable et ravageur, Alaric n'en était pas moins particulièrement fidèle mais, orgueilleux, susceptible, et misogyne. Aussi, lui signifiait-il à de nombreuses reprises qu'il ne faisait que découvrir toutes les merveilles que recelait le monde, ajoutant ( car il était important de flatter une femme) qu'elle en était la première merveille. Suivit d'un bouquet de Lavandes, et d'une nuit d'amour follement inoubliable. Ainsi allait sa vie, quant il ne gérait pas le village qu'il avait battit quelques années plus tôt. Un quotidien plaisant, rapidement perturbé par une découverte inattendue. Oh oui, il s'en souvenait parfaitement, accoudé nonchalamment à la taverne du village, mélangé aux habitants respectueux et amicaux, bien que bruyant et éméchés. Le jeune seigneur, prostré et épuisé après une journée éreintante, buvait une énième bière, hagard moins vif que d'accoutume. Reniflant et lançant quelques coup d'œils parfaitement lucides pourtant. En face de lui, le tavernier essuyait un verre, dans un torchon propre. Car Alaric éprouvait une intolérance envers la crasse et, une aversion pour le désordre. Quand bien même, il était inconvenant de nettoyer la vaisselle avec un torchon sale. Il le lui avait expliqué un soir où, à son grand désarroi, Bjrok s'évertuait à nettoyer la chope qui s'encrassait à vu d'œil sous les jougs d'un torchon noirci. Le grand blond ne le dépassait pas d'un cheveux, malgré son statut plus imposant. Mais tout deux étaient de grands hommes, d'immenses hommes, même, pour l'époque. Des géants. Une simple nature qui imposait le respect d'office. Tout deux n'échangeait pas un mot. Bjork, parce que le chef du village (bien qu'étant jeune, il semblait déjà avoir dans les trente printemps) semblait soucieux et fort énervé. Alaric, parce qu'il était justement soucieux, mais aussi très curieux. A côté d'eux, derrière lui, et tout autour, les villageois riaient aux éclats, comptant leurs histoires les plus folles, légèrement améliorées et rendues plus héroïques, ou illogiques et sans queues ni têtes. Et certainement fortement plus attrayantes grâce à l'alcool. Mais, ce qui retenait alors l'attention du jeune prodige, était ces quatre hommes tous juchés à cette table ronde, pendues aux lèvres de l'un d'entre eux comme si leurs vies en dépendaient.
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ALARIC
FantasyAlaric Rousseau est actuellement l'un des Originaux les plus puissants de la ville dévastée de N-Y. Néanmoins, ce vampire millénaire qui contrairement à ses comparses, cache sa nature, possède une histoire bien atypique. Celle d'un homme rongé par l...