Chaque personne, a une vision distincte de ce qui l'entoure. Chaque personne vit dans un monde dissemblable. Comme une dimension parallèle qui serait, si différente à la notre, et qui, pourtant, serait si similaire.
C'est ce que nous fait voir cet univers qui nous est propre, qui nous fait avancer et voir les choses d'une toute autre manière.Avant, je ne faisais pas attention a ce genre de détails, mais je suppose que la vie en a voulu autrement. Ou peu être est-ce le destin ?
Je n'en ai pas vraiment d'idée propre, mais, ce que je sais, c'est comment je pense.
Je pense que la vie en elle même est une peinture. Comme une œuvre abstraite, qui ne sera jamais terminée.
Est-ce que cela est étrange ? Peut-être, je ne sais pas. Ou alors diras-t-on que je suis « perchée » ? Peut-être aussi, ça ne reste qu'une possibilitée parmis tant d'autres.
Mais il n'empêche, que je regarde ce monde comme s'il était une œuvre, qui ne sera jamais terminée, pour la simple et bonne raison, qu'il ne cessera jamais d'être modifié.
Simplement parce que chaque personne que j'ai rencontré, a momentanément ajouté une couleur à ma toile.
Que se soit, en gouttes d'eau salées, ou bien, en taches d'encres noires qui ne s'effaceront jamais. En douces caresses sucrées, ou encore, en magnifiques trainés de poussières étoilées.
Et c'est dans cette dimension parallèle qui me fait ressentir toutes sortes de choses, que j'arrive à distinguer le feuillage des arbres qui se mélangent en une teinte verte de milles et une variante. Que je vois l'océan bleuté, lui même tanguer, sous cette chaleur dorée, qui compose ce ciel orangé.
Et que je parviens à différencier toutes ces existances, si similaire, mais qui, en même temps, sont si différentes.
Mais ce que je sais plus que tout, c'est que, jamais, je ne me lasserai de voir mon univers comme il est aujourd'hui.
A ses côtés, j'ai appris. A ses côtés j'ai aimé. Et c'est également à ses côtés, que je partirais.
C'est quand j'ai, pour la toute première fois, levé les yeux de mes chaussures usées, marquées par le temps passé et de peintures séchées, que j'ai pu observer tout ce qui m'avait toujours échappé.
Et c'est à ce moment précis, que je me suis rendu compte, à quel point j'avais toujours rêver d'être moi même.
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A Fleur de l'age
Short StoryTextes divers et variés qui vous feront peut être frémir, partir ou simplement réfléchir...