Chapitre 4

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Elle arrivèrent près des grande portes, lorsqu'Hermione retint Ginny par le bras.

-Attends. Je voulais te demander un service. Tu pourrai demander la cape d'invisibilité a Harry sans lui dire que c'est pour moi ? Ça va éveiller les soupçons si c'est moi qui le lui demande.

-Très bien je le ferai. Mais a une condition, tu me dira qui étais au Pré-au-lard devant le grillage de la cabane hurlante.

-Quoi ? Mais...

-Enfin Hermione ! c'était pourtant simple . Bon tu la veux cette cape ?

-Oui, je la veux. Très bien tu saura tout.

La grande salle n'était pas très remplie, à l'heure du petit-déjeuner il n'y avait pas grand monde. Elles allèrent s'asseoir parmi les autres à la table des Gryffondor. Ginny s'assit a côté de Harry qui salua hermione avant d'embrasser sa petite amie.

-Harry, Commença-t-elle doucement.

-Oui Gin', tu as besoin de quelques choses ?

-Oui, J'aurai besoin de ta cape.

-Très bien. Je peux savoir pourquoi ?

-Une sortie nocturne avec Hermione, Dit-elle d'une voix qui se voulait rassurante.

-Très biens je te la prête, tu la veux pour quand Gin' ?

On sentait de l'appréhension dans sa voix.

-Avant la sortie au Pré-au-lard ce serai parfait, Harry. Elle l'embrassa une nouvelle fois et commença enfin son petit déjeuner.

Quelques heures plus tard, Ginny retrouva Hermione près des grandes portes de Poudlard où elle lui donna la cape.

-Tiens, bon courage Hermione. Et n'oublie pas, il faut que tu te rende devant la cabane hurlant au niveau du grillage. Une fois que tu y sera, tu pourra voir qui t'y attends et en fonction de cette personne, tu pourra...

-...Enlever la cape, je sais. Merci beaucoup Ginny, a tout à l'heure.

Elle tourna les talons, et se dirigea vers les autres élèves en présentant son autorisation de sortie à Rusard. Il faisait froid, la période hivernale était déjà bien installée, la neige recouvrait les trottoirs de la petite rue. Elle fit quelques pas et s'arrêta un instant entre la boutique Zonko et Les Trois Ballets pour enfiler la cape. Elle prit la direction de la cabane hurlante en se faufilant entre les élèves qui ne cessait d'aller et de venir dans la rue principale. Tout était calme du coté de l'endroit où elle devait se rendre, on entendait que le bruit du vent glacé dans les arbres couverts de givre. Au bout d'un moment, Hermione parvint enfin a remarquer une anomalie dans ce paysage blanc, un jeune homme avec un uniforme aux couleurs de serpentard et des cheveux presque aussi blanc que la neige, faisait léviter des pierres. Il leva ses beaux yeux gris vers elle, elle savait parfaitement qu'il ne pouvait pas la voir, mais elle avait pourtant l'impression qu'il savait qu'elle était là. Elle lui tourna le dos et enleva la cape en la rangeant dans sa poche.

-Tu n'aurai pas pu venir normalement ? Dit-il d'une voix qui paraissait lointaine et proche à la fois.

-Et toi ? Tu n'aurai pas pu signer ce morceau de parchemin ? Qu'est-ce que me veut le "puissant" Drago Malfoy ?

-Hermione... Je n'ai pas voulu dire ça...

-Oui bien sûr... Je te...

Mais elle n'eut pas le temps de continuer, un liquide chaud et gluant commença a glisser le long de sa jambe. Elle remonta ses yeux et plongea dans les yeux gris qu'elle ne voyait pas assez souvent à son goût.  Ses yeux s'assombrir petit à petit et elle tomba dans la neige froide et granuleuse. Elle ne parvenait pas a ouvrir les yeux, ni a entendre clairement les bruits qui l'entourait. Elle arrivait cependant a arracher quelques mots à la réalité.

-Madame...prévenir...mon père...n'aimera pas ça...partir d'ici...elle se réveille,                                        Elle ne pouvais pas identifier qui parlait derrière ce voile d'inconscience. Quand elle eu enfin la force de décoller ses paupières, elle fut surprise de découvrir les grandes fenêtres de l'infirmerie et les grands murs gris anthracites. Quelqu'un vint s'asseoir sur le bord de son lit et elle sentit son regard peser sur elle. Il se pencha et remit la mèche qu'Hermione avait devant les yeux sur le coté de sa tête, il paraissait angoissé et ses traits était gâché par l'incertitude.








Qui es-tu pour m'aimer ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant