Chapitre 5

58 4 0
                                    

-Je ne devrais pas être là, Dit-il d'une voix étrange. Je ne sais pas pourquoi je suis resté, c'était stupide.

-Pourtant tu es là, Malfoy.

-Arête de m'appeler comme ça, j'ai l'impression d'être avec un professeur, ou même avec Harry Potter, Lança-t-il sur un ton ironique. Tu t'imagine l'horreur ? Me retrouver a attendre que bébé-Potter se réveille parce que c'est a cause de moi que Pansy Parkinson lui a lancer un maléfice ? Ça jamais, plutôt mourir.

-Premièrement, je te rappel qu'Harry est mon ami. Et deuxièmement, j'aimerai bien savoir pourquoi je me retrouve ici.

-Tout est de ma faute. Pansy Parkinson t'a vu avec moi et elle a voulu te jeter un sort mais c'était inapproprié.

 -Quel sort si je puis me permettre ? Et pourquoi ?

-Je n'en ai aucune idée, tout ce que je sais c'est que ça finissait par "sempra-je ne sais quoi". Et je pense qu'elle a fait ça par...Jalousie.

Il ne cessait de fixer Hermione avec une sorte de folie dans les yeux, elle se mit a rougir et elle détourna le regard vers l'une des fenêtres qui menait sur le parc. Elle se mit a tousser, en se demandant même si elle n'allait pas étouffer.

-Je vais te chercher un verre d'eau, Dit-il en se levant vers le couloir.

-C'est très gentil.

Madame Pomfresh pénétra dans la pièce.                  

-Oh ! Miss Granger, vous êtes réveillée. Où est monsieur Malefoy ?

-Et bien il est...

-Hermione, tu es là ! On a eu si peur pour toi !

-Je suis désolé, je n'ai pas pu les empêcher d'entrer, S'excusa-t-elle en les voyant débarquer.

 -Ce n'est rien, ils sont mes amis.

Elle les regarda débarquer tous les trois. Ginny l'étreignit, Ron vint s'asseoir sur le lit voisin et Harry se positionna tout près d'elle.

-Que t'est-il arrivée ? On est déjà venus une heure auparavant, mais il nous ont interdit de venir te voir. C'est si grave que ça ?

-Non, ce n'est rien. Je me baladait au Pré-au-lard sous la cape d'invisibilité et je me suis prit un des sortilège que Pansy Parkinson s'entraînait a jeter vers un buisson, qui se trouvait malencontreusement en ma direction.

-Mais comment se fait-il qu'elle est gagné plusieurs heures de retenue si elle n'a pas fait exprès de t'atteindre ? S'interrogea Harry.

-J'imagine que ce maléfice ne doit pas être autorisé à Poudlard.

Ses amis restèrent pensif et Ginny lui lança un petit coup d'œil furtif. Elle inclina la tête vers la porte de l'infirmerie et vit Drago qui observait tour à tour les visiteurs d'Hermione. Il crispa la main autour de son verre et il s'en alla en lui lançant un petit signe de tête.

-Qu'est-ce que tu regarde ? Dit Ron.

-Rien. J'ai seulement hâte de sortir d'ici, Répondit-elle l'esprit ailleurs.

Elle n'eut pas le plaisir de voir à nouveau Drago durant son petit séjour à l'infirmerie, car ses amis profitaient de chaque intercours et de chaque pauses dont ils disposaient pour venir lui tenir compagnie. Les coupures sur ses jambes s'étaient vite résorbées grâce aux soins de madame Pomfresh. Elle aurait aimé pouvoir les voir tous ensemble, mais elle savais pertinemment que c'était impossible. Dès que son autorisation de sortie fut signée, Ginny se précipita vers elle et l'attira dans un coin, à l'abri des regards indiscrets.

-Hermione... Tu n'aurai pas une promesse a tenir par hasard ?

-Si. Et je sais malheureusement que tu ne me lâchera pas avant de savoir que j'étais seulement avec... Drago, ce jour là.

-Seulement avec Drago...? Hermione tu plaisante j'espère ? Ginny paraissait à la fois perplexe et désolé de ce qu'elle venait de dire.

-Voilà ! Voilà, j'étais sûr que tu réagirai comme ça ! Elle poussa Ginny et s'en alla d'un pas décidé.

-Hermione... Je suis désolé ! Elle avait les larmes aux yeux, elle s'en voulais horriblement d'avoir osé lui dire ça.

-Gin'! Ouh, Ouh Ginny ! Vient par là, C'était son frère, Ron, elle s'approcha de lui en essuyant ses yeux d'un revers de la manche. Pourquoi tu    pleure ?

-Tout ça c'est ta faute, toi et tes stupides idées reçu. J'ai des choses à faire Ron, ne parle de rien à Harry, il s'inquiéterai pour rien...

-Parce qu'il a des raisons de s'inquiéter ?!

-Oui, affirma-t-elle fébrilement.






Qui es-tu pour m'aimer ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant