L'évasion Des Frères MacMohan

chapitre XXII

La nuit était passée. Le soleil fictif se levait doucement. Les portes des trois cellules c'étaient ouvertes, et leurs résidents étaient escortés jusqu'à la cantine pour prendre leur petit déjeuné. Assez goûteux. Un café gourmand pour chacun, accompagné de quelques viennoiseries françaises.
Le silence résidait autour de la table. Les frères réfléchissaient, ils dessinaient de leur index des traits invisibles sur la table. La jeune femme qui les accompagnait et qui avait à moitié choisi d'être là, car elle voulait les accompagner, mais jamais elle n'avait souhaité d'être prise à nouveau au piège, les observait intensément. Ou plutôt, les admirait. Elle avait comme l'impression qu'ils se parlaient par télépathie. Parfois, ils fronçaient les sourcils en même temps, ce qui avait le don s'amuser Erika. Comment la nature pouvait-elle faire deux êtres exactement égaux, qui réfléchissent de la même manière, qui sont indifférents physiquement et pourtant qui se démarque par leur personnalité et leur façon de voir les choses ? Remarquable.

Elle fut coupé dans son élan de réflexions par la porte du réfectoire qui s'ouvrit brusquement. Trois gardes firent leur apparition.
L'un d'entre eux pris le bras de Cameron, qui n'eut le temps de finir son repas, il trébucha, mais se redressa très rapidement en grimaçant, les douleurs des coups qu'il avait reçu hier lui revenant. Bayron eut le même sort, mais sans les hématomes qui lui faisait du mal. Erika n'hérita d'aucune douceur. Les gardes ne connaissant pas la galanterie apparemment. Elle eut un peu de mal à se lever rapidement, mais elle ne tomba pas pour autant. Cameron tomba une seconde fois mais sur celui qui escortait Erika. Il le repoussa rapidement avant d'emmener la jeune femme dans les longs couloir du bunker.

Étonnement ce jour-ci, ils furent tout les trois emmenés dans la salle d'interrogatoire. Étrange. Douglas Brown fis son entré.

" Messieurs, Mademoiselle.

- Monsieur Brown ! S'exclama Bayron, quel plaisir de vous retrouver ici !

- De même.

- Pourquoi cette visite si innatendue de votre part dans ces lieux ?

- Monsieur MacMohan, avez-vous mangé quelque chose pour que votre comportement soit si...

- Imprévisible? Un peu de ruse et de maladresse.

- Je ne suis pas sûr de saisir.

- Vous comprendrez bien assez tôt. Dit-il les yeux dans les yeux avec son regard négociateur. Pour le moment je voulez vous parler de nos lits. Enfin ce qui semble être plutôt des blocs de béton que des matelas. C'est donc pour cela que je voulais vous faire une petite requête. Vous savez et je suis même certain que c'est vous qui avez demandé à vos employés gardiens de la paix d'assomer mon frère de coups. Cela dit voyez-vous, ça ne m'a guère enchanté. Vous pensez donc bien qu'un minimum de confort de votre part serait le bienvenue dans nos cellules. Et je suppose que si vous voulez que mon frère et moi puissions vous venir en aide, il faut que nous soyons compétant ce qui implique un matelas, ha ! Je vous le demande, monsieur Brown, offrez à mon frère de quoi se rétablir rapidement. Et nous pourrons vous trouver cette solution au plus vite !

- Vous essayez de m'amadouer ?

- Je vous demande un simple service qui sera rendu par le Sacramentum. Simplement simple.

- Qu'allez-vous en faire? Découper ce matelas pour en faire je ne c'est trop quoi ?

- C'est fou comme vous êtes méfiant ! Mais non voyons ! Cameron a mal partout, et si vous croyez que c'est en charcutant le peu de confort que vous pouvez lui fournir qu'il ira mieux alors vous vous trompez. Et si nous voulions nous évadés par je ne sais quel moyen, un blessé ne nous aiderait certainement pas.