Il était 2h33. Je ne dormais pas, les yeux ouverts, je regardais le plafond en pensant. Dans ma tête, des questions se posent. Je pensais à cette amour que j'ai perdu. Je pensais à ces gens qui me regarde au lycée, ce regard qui te juge des orteils aux moindre cheveux. Je pensais à toutes les larmes qui ont coulé de mes yeux. Je pensais à ces rumeurs qui tournait autour de moi, certaines étaient vrais. Tout ça me fait penser à quel point, on vit dans un monde solitaire. Tout le monde se juge, se déteste, se tape. Peu importe comment tu es, il y a toujours des personnes qui sont là pour te détester et te rappeler que t'es personne. Pourquoi ? Pourquoi on ne peut pas tout simplement s'aimer pour ce qu'on est et accepter les défauts des autres ? Pourquoi ? Je sais pour quoi. Parce que les gens sont cons, c'est simple. Je n'aime pas ce monde. Cette société où tout le monde ne pense qu'à soit sans se soucier que ce qu'ils ont dit peut avoir une influence sur la personne. Je pensais à une journée en particulier. Une journée où j'ai décidé de parler à une personne en particulier. Cette personne était une personne apprécié qui avait des connaissances, j'ai commencé à lui parler et celle-ci m'a dit que ça ne se faisait pas de parler comme ça. Donc il faut que je sois insociable pour me faire des amis ? C'est un paradoxe.
Il est 2h47. Je viens de me rendre compte que je n'aime pas ma vie et rien de pensé que demain je vais devoir me lever pour aller voir ces personnes qui ne m'apprécient pas. Peut-être que je dramatise ? Je me rends jamais compte de ce que j'ai mais je pense à ce que je n'ai pas. J'ai des amis, une famille et un avenir. Un avenir ? Ai-je vraiment un avenir ? Qui me dit que cet avenir ne sera pas aussi dramatique que mon enfance ? Je ne sais pas et personne ne le peut savoir. Et puis je ne peux plus rien supporter. Ce monde est moche et les gens qui vivent dessus le sont aussi.
Il est 3h06. Ma famille ! C'est vrai que j'ai une famille qui m'aime. Des personnes qui seront vraiment présent pour moi. Des gens ont en croise tout les jours, ça vient et ça repart alors que la famille ( proche ) reste au près de toi. Pendant l'adolescence, c'est le moment où tu détestes le plus ta famille. Surtout les parents. On ne se rends pas compte, mais c'est du boulot d'être parent. Et c'est dur pour eux de nous voir grandir. Pour eux, tu passes d'un bébé à un adulte, ils se rendent pas compte que tu grandis ou ça va trop vite pour eux. Ma famille n'est pas la meilleure de toutes. C'est pas que je ne l'aime pas mais c'est que voilà.
Il est 3h11. Que se passerait-il se je mourrai ? Est-ce que les gens qui ne m'aimaient pas vont pleurer ou au moins seront triste pour moi ? Ou au contraire seront soulager de ne plus me voir ? C'est absurde. Personne ne se dit ça, enfin on ne sait jamais. Et c'est que quand tu meurs que tu peux savoir qui sont les vrais personnes en qui tu pouvais compter ( même si ça ne te servirai plus ). Et c'est la aussi qu'on reconnaît tout type de personne en faite : les hypocrites, les gens qui ont des remords, ceux qui s'en foutent ( oui, ça existent ) et ceux qui t'aime. Le pire c'est que pendant ton vivant personne ne te prête attention. Et après ta mort, tu deviens célèbre : tout le monde parle de toi sur les réseaux ou au lycée, t'as plein de nouveaux abonnés sur Instagram ( alors qu'une fois de plus ça te sert à rien ) et tout le monde like tes photos. Ça me sidère. Devrais-je me suicider pour qu'on fasse un peu attention à moi ? Devrais-je me suicider pour que les autres comprennent que je suis triste ? Qu'ils me rendent triste ! Qu'est-ce qu'il ne va pas chez moi, pour que je sois si différent aux yeux des autres ? Je ne comprends pas. J'aurais beau observer leur comportement pour les copier, j'y arrive pas. Et puis personne est apprécié par tout le monde, c'est impossible. C'est obligé qu'il est des gens pour te détester. Pourquoi il y en a autant pour moi ? Ce que je veux c'est qu'on me laisse tranquille et qu'on m'apprécie pour ce que je suis.
Il est 3h29. J'ai envie de me mutiler. Qu'est-ce que ça fait de se couper la peau ? Je me sors de la chaleur de mon lit pour rejoindre la salle de bain. Je prends un rasoir neuf et retourne dans ma chambre. Je m'installe sur la chaise de mon bureau et allume ma lampe de bureau. Prends des ciseaux et commence à détruire le rasoir.
Il est 3h37. Le rasoir est détruit et les lames sont dans ma main. J'éteins la lumière avant de me réinstaller dans mon lit encore chaud. Éclairé par mon téléphone, j'observe les lames en me disant : je le fais ou je le fais pas ? Je pris mon courage à deux mains, et commence à faire traverser la lame dans ma peau. Une fois enfoncer je la déplace le long de mon bras. La douleur n'est pas désagréable. Je continue, continue et encore continue.
Il est 3h50. Le bras et les mains remplit de sang. Pourquoi j'ai fait ça ? Je commence vraiment à ressentir la douleur. C'est horrible. Je me dis que je dois dormir. Alors je me lève pour récupérer un vieux t-shirt que je mets sur mon bras et je tente de dormir.
Il est 4h02. Je dois me lever dans un peu plus de 2h mais je n'arrive pas à dormir. Je pense au suicide. Devrais-je le faire ? Pour quelles raisons devrais-je ? Je n'ai pas vraiment de raison, seulement un caprice d'adolescent. Je suis heureux. Je peux être heureux. Le bonheur c'est dans la tête. Bon aller, je dors.
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Fleur bleue
Storie breviCeci un recueil de belles nouvelles ( petites histoires ) qui concernent généralement des situations qui peuvent être dur dans une vie.