𝐥'𝐞𝐧𝐜𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐚 𝐩𝐞𝐚𝐮 ◌ 𝒉𝒐𝒑𝒆𝒎𝒊𝒏

-‵ˏ troisième esquisse ˎʹ-

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volets presque clos, salle presque vide.

respiration régulière sous la lumière argentée qui filtre à travers les volets, croquis rapidement entassés dans une pochette aux bouts abîmés et martelement régulier du talon de sa bottine qui tape contre le lino usé.

pinceaux défrichés et tubes de peinture tordus sont entassés dans la sacoche en cuir, les néons s'éteignent en crépitements tandis qu'hoseok ferme le verrou de la porte massive.

pas humides dans la neige qui fond, boue insipide qu'elle devient ; et au centre de la cour, éclairée par la lumière jaunâtre du lampadaire autour duquel s'amassent quelques papillons de nuit, jimin se tient.

hoseok s'arrête. suspend sa marche, retient son souffle. serre la bandoulière qui s'effile contre son torse, entre ses mains moites.

ses lèvres étonnées s'entrouvrent pour ne laisser échapper qu'un nuage de buée fébrile ; encore perdu dans sa nuit blanche, scène irréaliste aux actions futiles.

mais le mirage n'est pas, puisque jimin avance, nonchalant, sur les pavés luisants de flocons tièdes.

et alors qu'il s'arrête, si proche d'hoseok qu'il pourrait tenter la porcelaine de sa joue du bout des doigts, les cerises que sont ses lèvres se décollent tendrement ; et résonne sous la lune un premier murmure.

—parle moi de la brume dans ton regard.

les regards d'ordinaire glissants s'accrochent, tourbillon de pensées virevoltantes et assassines.

hoseok le contemple, dessiné sous son grand manteau, chasser la poussière de flocons du rebord en brique d'une fenêtre et s'y hisser face à lui.

et quand ses prunelles croisent les siennes, et qu'elles se soutiennent finalement, les flots de paroles se déversent enfin.

hoseok explique, raconte ; hoseok partage, créé ; hoseok rit, semble sur le point de pleurer parfois ; hoseok vide le sac débordant de rancoeurs qui pèse sur son dos et qui brise ses ailes délicates depuis tellement, tellement longtemps.

et jimin répond, s'ouvre dans la fraîcheur nocture comme un edelweiss ; jimin rit quand hoseok le fait, accepte le silence lors de ses sanglots ; jimin ternit la toile vierge aux reflets mélancoliques qu'il était à grandes éclaboussures de peintures vives nommées émotions.

puis le jour se dessine dans les reflets du ciel, après que les mains se soient timidement cherchées et trouvées, jimin s'estompe sur les paroles qu'hoseok livre à la brise ; cœur palpitant, déjà entièrement confié aux mains pâles et glacées du décoloré sous les ardeurs d'un premier émoi.

—je crois que je suis tombé amoureux de toi.

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est-ce que vous sentez l'auteur moyennement sereine devant la basse qualité de ce chapitre ?
parce que moi oui mdrr
j'ai bien galéré pour tout mettre en place mais je suis tjrs pas sûre de moi
je le poste histoire de m'en débarrasser oups :))
au fait
je vous aime