La coupe du monde.[hugo Lloris]. [Antoine Griezmann]. [Emilia Bloom].

Chapitre 13

Lendemain
Point de vue Emilia

Je me levais à 9h00, j'étais encore un peu fatiguée. Je mis un jean, un tee-shirt à manches courtes et un sweet noir. J'attachais mes cheveux en queue de cheval rapidement. Je mangeais une pomme n'ayant pas très faim, puis je me lavais les dents et lu un peu.

A 10h30 j'appelle un taxi qui n'emmène à l'hôtel des bleus j'arrivais à 10h45.

J'envoie un message à mon collègue Gabrielo pour le travail.

Je marchais jusqu'au parking, Hugo m'attendait adossé à une voiture, les mains dans les poches. Il me fit la bise et m'ouvrit la portière pour que je m'installe dans la voiture, il me rejoignit et s'assit du côté conducteur.

- Que veux-tu faire ? Me demande-t-il une fois installé.

Je tourne la tête pour le regarder, lui ne me regarde pas.

- Je n'y ai pas réfléchis. J'avoue.

- Mmh... Ça te va du bowling avant le repas ? Me demande-t-il.

- C'est parfait.

Il démarre la voiture, pas une fois il ne m'avait regardé, c'était offensant et irrespectueux à mes yeux.
Tout à coup je regrettais d'avoir accepté de venir. Un malaise s'était installé et ne voulait pas nous quitter.

Je me sens bizarre en sa présence, je ne sais pas ce qui se passer, je ne comprends pas et ça me vexe légèrement.

- Tu vas mieux ? Je demandais, essayant de faire disparaître le malaise.

- Ce n'a pas été facile et ça ne l'est toujours pas malheureusement. Quand j'y réfléchis, elle me trompait depuis quatre mois. Ce qui explique sa conduite en vers moi ces derniers temps.

- Je suis désolée.

Il n'en rajoute pas, le vide reviens avec le malaise. Mes sentiments négatifs tout à coup. Quand il actionna la manette pour changer de vitesse, je ne pus m'empêcher de poser ma main sur la sienne. Il changea de vitesse comme si de rien n'était mais, après quelques secondes il attrapa ma main et la serra tendrement. Tout à coup je me sentis bouleversée, les larmes me montèrent aux yeux. Je tournais la tête vers Hugo, il ne me regardait toujours pas, mais je pus quand même voir qu'il était tout aussi bouleversé que moi. Ma respiration s'accélèra. Mes larmes coulaient, aussitôt je tournais la tête vers la vitre, pour qu'il ne le voit pas et je retirais ma main de son étreinte, il me laissa faire.

Nous arrivons quelques minutes après.

- Je reviens, je vais réserver une table au restaurant d'à côté avant qu'il n'y ai trop de monde. M'annonce t'il.

Il partit et je me remis à respirer normalement. Je ne comprenais rien et mes émotions négatives revinrent et la colère monta. Je donnais un coup de pied au trottoir pour me calmer.
Au bout de quelques minutes, Hugo revint.

- Je suis désolé de t'avoir fait attendre. S'excuse t'il.

- Ce n'est pas grave.

Nous entrons dans le bowling, une dizaine de pistes régnaient au fond de la salle. Hugo mit ses lunettes de soleil pour éviter les regards.

- Peu de commerçants parle le français ou l'anglais en Russie. J'ai eu de la chance de tomber sur un serveur parlant anglais au restaurant. J'ignore s'ils parlent d'autres langues que le russe au bowling. Explique-t-il.

- Je parle russe. Le rassurais je.

- Vraiment s'étonne t'il.

- Une partie de ma famille est russe.