Chapitre 15

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Pdv Antoine Griezmann

2 jours plus tard

Aujourd'hui, jour de match.
Je n'avais pas vu Emy depuis samedi, elle ne sortait plus de sa chambre, elle avait décidé de consacrer tout son temps à travailler, je m'inquiétai pour elle et pour sa santé.
Il était temps qu'Hugo aille lui parler.
Didier avait accepté qu'il n'assiste pas au match, pendant la première mi-temps mais qu'à la deuxième il soit au moins sur le banc de touche, il avait laissé son titre de capitaine à Raph pour ce match.
Avant de partir dans le bus, je vins trouver Hugo dans sa chambre.

- Tu n'as pas le droit de reculer! Elle en a besoin ! Écoute, elle se fait du mal, à vouloir se cacher en travaillant comme une dingue. L'avertis je.

- Je ne reculerai pas. Répondit Hugo.

- Merci.

Je n'attendais pas plus longtemps. Je partis rejoindre les autres dans le bus.

Pdv Hugo

Je sortais de l'hôtel. Je décidais d'aller à l'hôtel d'Emilia à pied, ce n'était pas très loin. Au bout d'une trentaine de minutes j'arrivais devant son hôtel.
Je toquais à sa porte, aucune réponse. Alors j'entrais, elle était là assise sur une chaise devant son bureau. Elle ne semblait pas me remarquer.
Elle était vêtu d'un vieux jean et d'un chemisier froissé.
Elle avait attaché ses cheveux dans un chignon défait.
Pourquoi était-elle dans cette état ?

- Emilia ! L'appelais-je.

Elle ne répondis pas et continua à taper sur les touches de son clavier. En m'approchant je remarquais que son visage était pâle, ses yeux fatigués et de longues cernes sur ses joues.

- Emilia, c'est Hugo.

Elle ne réagit toujours pas, sans même tourner la tête.

- J'aimerais te parler. Lui dis-je.

D'un signe de la main elle m'invita à m'asseoir sur son lit, mais elle ne m'accorda aucun regard, ni aucun mot.

- Regarde moi !

Elle n'obéit pas, visiblement concentré sur son ordinateur.

- S'il te plaît...

Péniblement elle se retourna pour me regarder, ses yeux étaient rouges.

- Pourquoi fais-tu ça ?

Elle ne répondit pas.

- Écoute je ne sais pas ce qui s'est passé dimanche, tu étais bouleversée et moi aussi. Mais je ne sais qu'une seule chose, et c'est pour ça que je suis là, je t'aime ! Oui je t'aime Emilia. Tu te fais du mal et ça me fait mal... Parle-moi je t'en supplie.

Une larme coula sur son visage. Moi aussi.

- Je... je... Commença t'elle

J'attendais sans l'interrompre. Sa respiration s'était accélérée.

- Je t'aime ! finit-elle en éclatant en sanglot.

Je me levait, je la prit dans mes bras et elle s'accrocha à mon cou, de ses bras affaiblit.
Je la de posais délicatement sur son lit.

- Repose-toi. Lui chuchotais-je en embrassant son front.
Il faut que je parte bientôt. Promet moi de ne pas travailler et de bien dormir.

- Je te le promet.

J'embrassais son front.

- Vous allez jouer contre qui le prochain match ?

- Contre l'Argentine.

- Contre le grand Messi. Tu n'as pas peur?

- Tu serras là pour me rassurer.

- Évidemment.

- Bon il faut que j'y aille.

- Dis à Didier que je viendrais à l'entraînement.

- Je lui dirais.

J'embrassais son front, elle me sourit.

- Je t'aime, me dit-elle.

- Moi aussi je t'aime Emilia.

Nous nous embrassons tendrement.
Je n'avais pas la moindre envie de la quitter.
Je partis, voir où nous en étions, face à ces Uruguayens. Face à Suárez, Cavani...

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madckeira19

La coupe du monde.[hugo Lloris]. [Antoine Griezmann]. [Emilia Bloom]. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant