XIV

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Je répondis donc à mère :

Moi :

-Ok pas de soucis. Il faut que je te dise un truc. Et au fait, j'ai un nouveau copain.

Elle mît quelques temps à répondre mais finit par le faire.

Maman :

-Génial ! Je le connais ?

Moi :

-C'est Antoine.

Maman :

-Mais il ne devait pas habiter dans un autre pays ?

Moi :

-Si mais en ce moment il est en vacances.

Maman :

-Ok. Et vous sortez ensemble depuis quand ?

Moi :

-Depuis 2 mois. Avant ma rupture je m'étais déjà mise à douté de mes sentiments et quand je l'ai vu ensuite ça a été le déclic.

Maman :

-Je suis contente pour toi ma puce. Mais si il te fait du mal il s'en sortira pas comme ça.

Moi :

-Merci mais t'inquiète pas Cristiano s'en ai déjà occupé. Il est aussi à Paris en ce moment.

Maman :

-Ok ma puce on bah je vais te laisser. On se voit quand ?

Moi :

-Pourquoi pas demain 20h ? On a qu'à dîner tous les trois au petit resto à côté de chez toi ?

Maman : 

-Cristiano ne viendra pas ?

Moi :

-Non je me suis fâché avec lui. Je t'expliquerais tout demain. Bisous.

Maman :

-D'accord bisous ma belle. À demain.

J'envoya ensuite un message à Antoine pour lui demander si il serait libre demain soir à 20h et il me répondit par l'affirmatif. J'alla ensuite prendre ma douche.

Quand je sortis, une bonne odeur flottait dans l'air. Je devina aisément que c'était Cris qui cuisinait. Je me remis à la lecture de mon livre "Sherlock Holmes l'intégrale volume 1" que je relisais pour la 8eme fois au moins. J'étais plongée dans ma lecture quand j'entendis le numéro 7 de l'équipe du Portugal toqué à ma porte.

-Le repas est prêt.

-Merci.

-De rien.

Le repas se passa dans un silence encore plus glacial que celui qui était dans la voiture car il n'y avait pas les chiots.

-Lily écoute...

-Pas maintenant Cris. Vraiment. Je suis fatigué de nos dispute, de nos cris. On verra ça plus tard.

-Comme tu veux... soupira-t-il.

Je finis de manger et alla me coucher.

Le lendemain je me réveilla vers 11h car je ne m'étais endormi que vers 1h. Je stressais beaucoup de la rencontre entre Antoine et la mère, de lui dire que Cristiano ne le supportait pas, mais surtout, de sa réaction lorsque je lui apprendrais ma grossesse. Elle était au courant de ma première grossesse avortée et je ne pense pas qu'elle verra celle ci d'un très bon œil. Et si elle ne le voit pas d'un très bon œil, elle risque de ne pas aimer Antoine. De ne pas non plus supporter mon déménagement. Et si ma mère n'appréciait pas le père de mes enfants et la mère de celui-ci ne m'appréciait pas, ça risquait de ne pas être très bon pour les jumeaux.

Antoine devait passer me chercher vers 19h pour que l'on mette au point les détails concernant notre "couple". Il ne faudrait pas que l'on réponde aux questions de ma mère par deux réponses différentes.

J'alla manger et sortir mes chiennes toute seule cette fois.

La fin d'après-midi se passa bien sans que Cristiano ne réessaye de me parler. Il savait que lorsque je je le voudrais, je viendrais moi-même lui parler.

J'entendis toquer à la porte et Cris alla ouvrir.

-T'attends quelqu'un ? me demande-t-il avant d'ouvrir.

-Oui. C'est...

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase parce qu'il ouvrit la porte et la finit à ma place :

-Griezmann...

Je le vis se tendre. C'est vrai que j'avais oubliée de le prévenir qu'Antoine viendrait.

-Bonjour Ronaldo. Salut Lily. fit le français en hochant la tête.

Ronaldo s'écarta de l'embrasure de la porte et laissa Antoine entrer. Je me leva pour lui faire la bise et lui dit :

-Salut Antoine ! Vient on sera mieux dans ma chambre.

Je l'y conduisis et il me demanda :

-T'es en froid avec Ronaldo ou quoi ?

-Comment t'as deviné ?

-Bah tu lui as pas lancé un seul regard depuis que je suis arrivé donc j'y ai pensé.

-Et bah t'as visé juste ! On s'est disputé hier après qu'on t'ai vu. Il n'a toujours pas accepté le fait que tu m'as mise enceinte.

-Je suis désolé d'être une source de conflit entre vous. Ce n'était pas du tout mon intention.

-T'inquiète pas il est juste sur protecteur. Il joue un peu trop son rôle de grand-frère parfois. Et le fait que se soit toi n'arrange rien. Mais on pouvait pas prévoir c'est pas de ta faute.

-Je sais mais je me sens comme même un peu coupable.

-T'as pas à te sentir coupable. Allez vient maintenant on a déjà assez perdu de temps comme ça. 

Nous réfléchissons longtemps à une histoire et je me leva au bout d'un moment pour aller chercher des jus de fruits. Quand je rentra dans le salon, je vis Cris devant la télé en train de caresser Calypso qui était montée sur ses genoux. Il affichait un air absent et triste. Devant cette vision, je me sentis coupable car à la base, Cristiano n'avait rien fait de vraiment grave. Je m'approche de lui et m'assois en face de lui. Il me regarda avec un air interrogateur. 

-Tu sais je m'en veux de t'avoir parlé comme ça. Je sais très bien que tu aurais pu tombé sur bien pire que lui. Mais comprend moi ! Je vois d'abord la fille qui compte le plus pour moi perdre son enfant à cause de son copain, puis là c'est Théo qui te trompe ! Ça me fait peur. J'ai peur que la prochaine fois il t'arrive quelque chose de pire encore... me dit-il. 

-Je te comprend Cris. Tu sais pour moi non plus ce n'est pas facile. 

-Mais ce qui le fait le plus mal, c'est que tu m'en veuilles. Je m'en veux à moi aussi. 

-J'te pardonne Cris. Je sais que tu n'as pas réfléchi avant de parler. Et je comprends tes craintes. Mais avec Théo tu avait eu une mauvaise impression, un mauvais pressentiment. Et là est-ce que tu l'as ressentis ? Sois sincère avec moi sans que le fait que tu ne l'aime pas corrompe ton jugement. 

Il hésita quelque secondes avant de me répondre. 

-Non...

-Tu vois. Il n'est pas si méchant que ça. J'aimerais que vous essayez de vous connaître au moins un petit peu. Je ne vous demande pas de devenir amis loin de là ! dis-je devant l'air catastrophé de mon portugais. Non seulement de vous supportez sans vous lancer de piques. Tu penses que c'est faisable !

-Je vais essayé... soupira-t-il. 

-Merci Cris.

Je le pris dans mes bras et il me rendit mon étreinte. 

-Alors tu ne m'en veux pas ? me demande-t-il une dernière fois. 

-Pas le moins du monde. 

L'histoire de Lily Rodriguez.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant