|Chapitre V|

381 13 2
                                    

~ V ~



Un mois a passé, mon projet avance et je dois trouver comment la faire venir à moi. Je compte bien que ça se passe aujourd'hui, d'ailleurs j'ai prit une journée de congé pour l'occasion.

Il est 18h15, je remplis mon sac de tout un tas de truc qui vont surement m'être utile, et je pars directement au centre ville.

J'arrive devant la ruelle, une fois de plus elle n'y est pas. Je reviens sur mes pas, me dirigeant vers cette fameuse fontaine qu'elle aime tant. Mes yeux se posent sur une silhouette familière. Elle s'est attaché les cheveux en chignon sur le haut de son crâne. Elle a son carnet sur ses genoux et elle grignote le bout de son crayon. Je ne perd pas plus de temps et je m'assois à côté d'elle.



Pdv Huna :

Pourquoi il s'assoit à mes côtés ? Il y a de la place partout en plus...

Ce mec fait légèrement flipper avec son masque qui lui couvre la moitié du visage. Étrangement cet homme à l'air beau, son profil est relaxant.

Aussitôt, il tourne son visage vers moi, nos yeux se croisent instantanément. Les siens sont d'un brun sombre, une profondeur envoûtante.

– Salut. Dit-il.

– Salut...

– Tu vas bien ? Sa voix n'a aucune émotion.

– Oui... Dis-je septique.

– Tu mens.

– Quoi ?

– Je sais que tu souffres, intérieurement comme extérieurement. Les marques sur ton visage et ton corps le montre. Je vois dans ton regard que ton rêve de fuir cette vie grandi. Tout ce que tu veux c'est qu'on te comprenne. Moi je te comprend Huna. Je veux que tu sois traité comme tu le mérite. Dit-il en passant une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille.

Comment me connaît-il ? Cette situation est angoissante.
Il a dit ces mots, ces mots que je voulais qu'on me dise.

– Pourquoi me dites-vous ça ?

– Parle-moi, tu peux me parler de tes problèmes, de tes rêves, de tout ce qui te passe par la tête. Oublie ces gens qui te font du mal, je là maintenant.

Une lueur apparaît dans son regard. Des sueurs froides coulent le long de mon dos. J'ai un mauvais pressentiment. Ma tête me dit de fuir mais mes jambes refusent de bouger.

Je me dresse sur mes jambes tremblantes.

– Je d-dois y aller, mes parents vont s'inquiéter.

Mensonge.

Il relève sa tête vers moi, son regard a encore changé. Je m'empresse de m'éloigner de lui mais il me retient le bras. J'essaie de me débattre, sa poigne se fait plus ferme. Il glisse sa main dans la poche de sa veste et en sort un mouchoir. Par je ne sais quel miracle j'arrive à me détacher de lui. Je cours, je cours sans savoir où aller mais ma tête me dit de fuir loin.

Je cherche une rue qui n'est pas déserte. Je souhaite que quelqu'un m'aide mais malheureusement ce soir il n'y personne. J'entends un bruit et je tourne dans une rue. Non, non, non ! Une putain d'impasse.

Ma main frappe le mur de pierre. Des pas se fond entendre derrière moi. Mon corps se fige, je me retourne doucement. Mes talons pivotent poussivement.

Il est là.

L'inconnu.

Il s'approche d'une manière déterminé et énervé. Que va-t-il se passer maintenant ?

Ledit inconnu passe sa main gauche dans mon cou et me maintient ainsi avant de venir me faire renifler son tissu. Ma vue se floute et tout devient noir.








To be continued...

PSYCHOTIC WHIRLWIND  [T A E H Y U N G]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant