Parfois je goûte le vent
Le vent qui endort la nuit
Nuit si tendre et parsemée
D'étoiles brillantes comme tes yeux,
Tes yeux, soleils dans la nuit
Savants dans l'oubli
Qui brûlent d'un trop-plein de vie ;
Et tu sens le vent
Tu es comme une brise sur l'océan
Une caresse qui en vole l'écume
Et éclabousse la roche
De tranchants,
Et la nuit fait partie de toi
La nuit se montre dans ton désarroi
Désarroi qui parfois te rend si froid
Tu es la morsure glacée des matins d'hiver
Celle qui transperce et est amère
Et se consume en une fumée grise
S'échappant, là, je l'ai prise.
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Univers étoilé
PoesíaJe pense qu'on a tous une bonne étoile, mais certaines personnes en ont besoin d'une infinité.