II. Verdun

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Je me souviens
De ce temps
Où l’on jouait tranquillement
Dans les jardins
De Verdun.

Mais à présent,
Les merles et les champs,
Ont été remplacés
Par les atrocités
D’une guerre sans pitié.

Les rêves et l’amour réduits
Aux bouts de lettres enfouies
Dans les poches des soldats,
Gelés par le froid.

Les tranchées zébraient
Les plaines dévastées,
Où les corps oubliés
Par les obus déchiquetés
Avaient recouvert
De larmes et de sang
L’herbe haute et grasse
Des champs de Verdun d’autrefois.

Écrit dans le courant de l'année 2013, pour un petit concours inter-écoles, premier prix ex aequo de sa catégorie.

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