IV. Les Migrants

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Le soleil se lève sur le village dévasté,
Il aurait dû annoncer paix et sérénité,
Mais ce n'est que le début détesté,
D'une journée de plus à déplorer.

Les espoirs, les désirs et les rêves,
Tous opprimés, ou contraints de disparaître,
Sous la menace constante des illuminés,
Convaincus de leur utilité.

Seulement, nous savons bien,
Que détruire et massacrer,
N'ont jamais servi le Bien.

Il m'est impossible de comprendre ces idéologies,
De croire qu'une telle folie
Puisse être promulguée et écoutée,
Par quelques fous désespérés.

Il faut donc fuir, courir et partir,
Vers les pays plus au nord,
Qui, semble-t-il, veulent nous accueillir.

Le chemin est parsemé de corps,
Pour la plupart oubliés,
Et des cœurs glacés
D'être si loin du foyer.

Des centaines et des centaines d'êtres humains,
Parcourant des continents entiers,
Venant chercher paix et sérénité,
Dans des pays lointains.

L'avenir est incertain, et le présent invivable,
Mais l'amour, la foi et le courage,
Mettront fin à ces temps,
Si tristes et désespérant.


Écrit dans le courant de l'année 2015, pour un concours inter-écoles, premier de sa catégorie.

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