Tout pourrait s'arrêter (Ruggarol) [Terminer]

Chapitre 30

P.d.v Ruggero

On était tous entrain d'attendre le verdict du juge. Quel punition auront ces salop*rds ? Valentina et Michael sont assis sur un banc, main dans la main. Agustin et Carolina aussi. Lionel et Ana, debout, dans les bras l'un de l'autre. Moi j'étais assis mais Karol était debout, malgré tout, elle tenait ma main et j'essayai de la faire asseoir.

- Assied-toi mon amour ce sera mieux.

Karol : Non mon coeur c'est bon, je suis bien debout.

- Ce n'est pas vrai ma puce. Tu es debout parce que tu t'impatientes et que tu stresses. Si tu t'assis ça ira déjà beaucoup mieux. Fais-moi confiance.

Elle devenu, d'un coup, plus pâle et me prit dans ses bras. Je la serra et l'a senti tanguer un peu.

- Ça va mon amour ?

Karol : oui, c'est juste un vertige...

- Pour la grossesse ?

Karol : Je crois...

- Allez viens t'asseoir maintenant. Tu seras mieux.

Elle hocha la tête et je la fis assoir sur mes genoux.
Elle a l'air pensive.

- À quoi tu penses mon ange ?

Karol : J'espère juste qu'après ce procès, on n'aura plus de problèmes. J'en ai assez, j'aimerai souffler...

Je la comprends. Depuis que la tournée en Amérique Latine s'est terminé, elle n'a pas arrêté de souffrir une seconde. Entre la mort de sa mère et les bouleversements qui ont suivi. Ces derniers mois ont été les plus difficiles. Elle a vu le vrai visage de son père, une horrible image. Elle a été abusait plusieurs fois, elle a même été mise enceinte et il y a encore trente minutes, elle était en train de raconter toute cette terrible histoire à la cour du tribunal. Et encore, elle a beaucoup souffert, elle a beaucoup pleuré aussi et même s'il y a eu des moments où elle sentait que Tout Pouvait S'arrêter elle a quand même continué à se battre et pour ça je suis tellement fière d'elle. Et j'ai même une idée qui sera très bien pour nous deux.

- Ma puce ?

Elle concentra son regard sur moi me faisant comprendre qu'elle m'écoutait.

- Je te comprends tu sais. Tu es passée par beaucoup de choses difficiles. Mais je suis très fier de toi. Tu as été très courageuse et tu l'es toujours.

Karol : C'est quand même grâce à toi que je n'ai pas perdu courage. C'est grâce à toi si je continue à sourire aujourd'hui. C'est parce que tu es là et que tu m'aimes. Je sens ton amour à chaque endroit, à chaque instant et c'est ce qui m'aide à ne jamais baisser les bras. Tu fais... en quelques sortes, ce que ma mère faisait pour moi. Et pour ça je t'aime et pour ça je te serai infiniment reconnaissante.

Je souri et elle vint m'embrasser tendrement. Elle était trop chou !! J'avais envie de la croquer tellement elle était chou !!

- Tu sais une idée vient de me traverser l'esprit

Karol : ah oui ? Et c'est quoi comme idée mon coeur ?

- Eh bien....

Je me dis interrompre par le juge qui nous appela pour nous donner le verdict et les punitions données.
Nous nous installions sur les bancs. Je serra Karol contre moi et celle-ci posa sa tête contre mon torse pendant qu'elle regardait le juge. Notre avocat, monsieur Chateux, nous fit un pouce en l'air comme signe pour dire qu'on allait forcément gagner le procès.