Chapitre 6

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Je sens un poids sur ma poitrine causant mon souffle de plus en plus étouffé

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Je sens un poids sur ma poitrine causant mon souffle de plus en plus étouffé.
Je viens tout juste de reprendre conscience mais mon esprit reste embrouillé et je ne peux pas réfléchir correctement.

Une aggressive sensation comme si mon corps était brutalement attiré vers le sol s'empare de moi, me faisant violence de me réveiller.

Je sors de mon pseudo-sommeil en me redressant soudainement, déboussolée en prenant une grande bouffée d'air.
Je prends ma tête entre mes mains pour contrôler les vertiges qui menacent de me faire tomber de où je suis.

Mais aufaite, où suis-je ?

Je relève doucement la tête pour examiner la pièce où je me trouve.
J'espèrais me retrouver dans ce pré avec Callum, Charles et Théa mais pas du tout.
D'ailleurs où sont-ils ?
Je suis dans une pièce qui me rappelle vaguement quelque chose.
Murs à la peinture blanche, sols en carrelage gris, l'odeur médicale s'infiltre dans mes narines.
Certes ça ressemble à l'endroit où tout a commencé mais quelque chose me dit que ce n'est pas ça.
Je ne suis pas effrayée.
Il n'y a juste à voir que je ne suis pas attacher et qu'il n'y a pas d'objets de torture, du moins, pas en vue.
Je suis simplement sur un lit comme ceux d'hôpitaux.
J'examine ensuite mes bras : pas de perfusion.

Je passe une main dans mes cheveux, ne sachant pas quoi faire.
Un petit "clic" de la porte puis la porte de la pièce s'ouvre sur une femme en blouse bleue, elle doit avoir quoi, la trentaine je dirais.
Elle tient une planche avec des feuilles clipsées dessus.
Elle referme doucement la porte et se tourne vers moi.

Elle semble surprise de me voir mais un sourire vient vite remplacer son étonnement.

- "Bonjour Mademoiselle, je suis le Docteur Raphaëlle Milo, mais tu peux m'appeler Raphaëlle, je suis là pour te faire de simples examens et t'aider, je ne te ferais aucun mal." me sourit-elle.

Je l'écoute sans rien dire.
Je suis surtout intriguée et complètement désorientée.
Ses talons claquent sur le carrelage jusqu'à ce qu'elle s'assoit sur un fauteuil face à un bureau.

- "Tu dois te demander ce que tu fais ici et comment tu t'y est retrouvée, mais ne t'inquiètes pas, je répondrai à un maximum de tes questions après que je t'en ai posé quelques unes, ça marche ?"

- "D'accord." réussis-je seulement à dire.

Cette femme inspire la gentillesse même. Elle est souriante et me met un peu plus à l'aise.

- "Super, pour commencer, il me faudrait ton nom et ton prénom ainsi que ta date de naissance."

- "Bailey Isalyne, 4 mai 2180."

Elle tape les informations que je viens de lui donner sur son ordinateur à une vitesse grand V.

- "Je suppose que tu as des questions, alors je suis à ton écoute."

2180Où les histoires vivent. Découvrez maintenant