Florian Thauvin x Julian Draxler (Partie 2)

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Bonne lecture^^

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Presnel : Quel regard ?

Kylian : Mais pas toi andouille ! Flo et Ju', vous croyez que je vous ai pas vue ?

Florian ne disait rien et faisait comme s'il ne s'était rien passé alors que Julian regardais la route sans se préoccupé des commentaires émis. Les cinq commères présentent, en revanche, cherchèrent à savoir ce qu'il venait de se passer.

Samuel : Tu parle de quoi Kylian ?

Presnel : Oué parce qu'on comprend pas là !

Paul : Le jour où tu comprendra un truc toi faudra nous appeler...

Presnel : Gnagnagna.

Kylian roula des yeux face aux gamineries de ses amis et tenta d'expliquer à ses camarades ce dont il venait d'être témoin.

Kylian : Les deux là, ils se sont lancer un regard, style « on cache un truc que vous savez pas ».

Presnel soupira.

Presnel : Tu dis n'importe quoi. Ils se côtoie deux fois dans l'année, qu'est-ce que tu veux qu'ils cachent un truc ?

Kylian : Et qu'est-ce que t'en sait ?

Presnel : J'en sais que je passe 24H/24h et 7j/7j avec Ju'. Donc il aurai dû mal à me cacher des choses.

Antoine : Ah ouai, et tellement tu passe ta vie avec que t'avais même pas remarquer qu'il était gay et en couple.

Presnel ouvra et ferma la bouche plusieurs fois. Antoine avait raison sur ce point là. Alors, que pouvait bien cacher ses deux amis ? Il toisa lors les deux garçons, ses yeux faisant des aller retour entre les deux. Florian regardait le plafond de la voiture, faisant mine de ne pas s'intéresser à ce qui se disait et Julian regardait toujours la route, sans faire de commentaire.

Presnel : Bon, il se passe quoi ? Florian, regarde moi !

Florian : J'ai rien à dire.

Il se retourna vers Julian.

Julian : Me regarde pas comme ça, j'ai rien à dire non plus.

Presnel : Je veux savoir !

Julian : Vous vous mettez vraiment des trucs débiles dans la tête. Je regardais juste derrière dans le rétro. A aucun moment j'ai fixé Flo.

Paul : Ah, il l'a appeler « Flo ». C'est suspect moi je dis.

Presnel : Ouais, grave, depuis quand tu l'appelle comme ça toi ?

L'Allemand soupira et se posa la question de savoir s'il ne devrai pas tous les abandonner sur le bord de la route. Sauf Florian évidemment. Heureusement, son calvaire pris fin puisqu'ils arrivèrent à la boîte de nuit.

Julian : Bon, les gars, je vous préviens, le premier bourré il reste ici et il rentre en taxi. J'ai pas envie que l'un de vous gerbe dans ma voiture.

Samuel : T'inquiète pas pour ta voiture, on va pas boire beaucoup. Sinon Didier va nous tomber dessus demain et on va se faire engueuler.

Ils partirent donc en direction de l'entrée du bâtiment. Ils passèrent plusieurs heures à danser et chanter pour décompresser des journées longue et fatigante d'entraînement. Julian et Florian se chercher et se provoquer sans jamais oser aucun contact physique qui trahirai leur relation. Les autres n'avaient rien remarqué, trop occuper à faire les fous.

A deux heures et demie du matin, ils décidèrent de sortir et d'aller se balader dans les rues de la ville, encore bien éveiller malgré l'heure tardive. Les cinq énergumènes, encore dans l'euphorie du moment, était passer devant. Le couple était restait en retrait, quelques mètres derrière. Julian passa un bras autour des épaules de son copain et attendis de voir si son geste aller être repousser. Florian n'aimais pas le fait de s'afficher aux yeux des autres et il le savait très bien. A son grand étonnement, le marseillais passa son bras autour de sa taille et se blottis contre lui. Ils ne parlaient pas, juste la présence l'un de l'autre leur suffisaient amplement.

A force de marcher, le groupe arriva au pied de la tour Eiffel.

Paul : Venez on fait une photo !

Presnel : Oh ouais ! Mais attend, ils sont où les deux autres ?

Il se retourna pour faire face aux deux garçons, marchant côte à côte, main dans les poches.

Presnel : Oh les deux là, venez on va faire une super photo pour Insta !

Julian : Tu t'arrêtera jamais toi avec tes photos pour Insta.

Le métisse sourit à son meilleur ami. Ils prirent donc tous la pose pour la photo. Au bout de presque une cinquantaine de photo, parce que, oui, Presnel ne s'arrête jamais, ils finirent par prendre la décision de rentrer à Clairefontaine.

Avant de se remettre en route, Julian se rendit compte que son lacet était défait.

Julian : Attendez les gars, deux minutes, je refais mon lacets. Chaton, tiens moi ça.

C'est quand il croisa le regard de Florian qu'il compris sa boulette. Il avait tellement l'habitude de l'appeler comme ça que les mots étaient sorties instinctivement sans réfléchir. Il tendit malgré tout son téléphone au marseillais pour que celui ci le lui tienne le temps de refaire ses lacets. Le numéro vingt n'osa même pas regarder les autres et dirigea ses yeux sur son copain.

Antoine : Chaton ? Sérieusement ?

Kylian : J'en était sûr que vous étiez ensemble. Je l'ai compris au regard.

Presnel : C'est pas vrai Ju', me dit pas que tu sors avec un marseillais ? Ça va pas du tout !

Florian était plus que gêné et ne savais plus où se mettre. Quand Julian se releva, il passa à nouveau son bras autour des épaules de son homme avant de répondre à son meilleur ami.

Julian : Je vois pas ce qu'il y a de dérangeant dans le fait qu'il soit marseillais.

Kylian : Moi non plus.

Samuel : Je crois pas qu'on t'est demandé ton avis Kylian...

Presnel ne dit plus rien et le petit groupe repris la direction de la voiture. Le couple, bras dessus, bras dessous et Florian blotti contre son amoureux, était passer devant. Le groupe derrière ne pût s'empêcher quelques commentaires sur leur amis mais ils étaient malgré tout content pour eux et étaient attendri par les deux hommes blotti l'un contre l'autre.

Dans la voiture, le métisse avait laissé sa place devant à Florian. Pendant la route, la main de Julian alla s'égarer sur la cuisse de son petit-ami. Le marseillais enlaça leur doigts et tourna son regard vers lui, détaillant le visage si parfait de son homme.

Tout l'amour qu'il lui portait était visible dans ses yeux et cela n'échappa à personne dans la voiture. L'Allemand serra un peu plus la main du numéro vingt.

Julian : Tu viens dormir chez moi ce soir ?

Florian : C'est proposé si gentiment.

Julian sourit en lançant un regard rapide vers Florian. Il se re-concentra sur la route et pensa à quel point ce fût une drôle de soirée. Le point positif, c'est qu'ils n'auraient plus à se cacher.

Dans la voiture, le silence était tombé. Alors arrêté à un feu rouge, Julian en profita pour poser ses yeux sur l'homme à côté de lui, l'homme qui partageais sa vie, l'homme qu'il aimait. Qui aurait cru qu'ils finiraient ensemble ?

One-shot FootballOù les histoires vivent. Découvrez maintenant