Peut-on comparer l'imcomparable?
Peut-on trouver une once de logique dans un tas de merde emmêlées?
Peut-on espérer lorsqu'on sait que c'est inutile d'attendre encore?
D'attendre sur ce bout de trottoir, comme un marmot patient qui attend LA récompense, pour enfin se permettre de bouger et de sourire.
Ce sourire qui ne viendra jamais, malgré tout les efforts accomplis.
L'espoir lui a donné la foi de vivre, mais à présent ce n'est pas lui qui meurt.
Il a quitté son trottoire depuis peu...on l'y a forcé, il a longtemps pleuré.
Impossible à consoler, qu'ils ont dit, ceux qui l'ont tiré.
Heureusement qu'ils l'ont fait.
Il n'a plus grandi depuis, du moins en apparence, parce que tout a germé, le cycle avait déjà commencé sans son consentement.
L'enfant du trottoir attendait l'aveugle qui ne pouvait venir le voir. Mais personne ne le savait...
Les flammes oranges étaient venues, elles...Ils ont joués ensemble pendant un instant.
Puis plus rien. L'aveugle est venu lorsque les flammes se sont éteintes. Il est venu frôler le visage de l'enfant pour repartir.
Le faux espoir a saluer.
Les larmes ont coulés...Tout s'est bouleversé.
La solitude est revenue, cette fois l'enfant attendait les flammes et l'aveugle...mais aucun ne viendra et tout le monde le sait.
Personne ne peut comparer un aveugle à des flammes et des flammes à un aveugle.
Mais les yeux de cet enfant continuent de faire le va et vient entre les deux personnages de ses dessins, cherchant à leur donner une réalité, pour ne pas à avoir à être fou et complètement détraqué.
Il n'est pas fou cet enfant, mais...Quand le grand noir viendra border l'aveugle, l'enfant ne pourra pas le regarder.
Parce qu'il sera devenu aveugle, à force de comparer.
Parce qu'il ne trouvera plus de logique et se laissera engloutir dans ce pêle-mêle.
Parce qu'il n'attendra plus pour espérer trouver son sourire et sa récompense.
Bon baaah...voilà un petit truc perso qui ne sera pas vraiment lu, mais que je voulais écrire quand même...
J'y tiens
