Bonsoir encre noire
Noir silence et noir souffrance, lentement, tu remplis les veines de mon coeur et les laisse exploser sans trace, horrible douleur
Ma plume ne te suffis plus? Mon bras, au fil de l'âge tu as remonté, avec le vice mon corps tu as absorbé
Chaque membres gelés pour les consumer...Le fait d'exister ne te plaisait pas? Avoir mon âme pourrait te satisfaire, crois-tu? Tu possédais mon conscient et ma liberté de penser, m'offrant avec délice celle d'un vol d'oiseau lorsque tes courbes dansantes ondulaient sur mon papier, le support où tu poses ta marque au travers de cette main, que tu as brûlé
Que dois-je encore te vendre, ô toi venu droit de l'enfer de ma tête, pour que tu calme le jeu
Notre jeu sans fin, de tes pulsions que j'assouvis sur feuille, tremblant, dénué de sens et de ma raison que tu me voles
Tu ne me rend plus libre au travers de la plume et je retiens cette spontanéité maladive en mon cœur
Seul endroit où je te laisse mais que tu n'as pas touché...tu y reste docile pour ensuite le déserté
Et lorsque je voudrais te laisser voler, il n'y a plus une goutte de toi à l'horizon