J'ai inventé, du haut de mon perchoir, un monde où te faire une idylle
Mais elle s'est éteinte lorsque j'ai compris que ce monde ne voulait pas de toi
Un vers luisant insignifiant, qui cliquette sans cesse, des choses fantasques, dans un monde d'aveugles sanglotants
C'est ce qu'ils disaient de toi et que tu as pris pour vrai, ce que les gens ont collé sur ton étiquette de faux sourire et que tu n'as jamais enlevé...Voudrais-tu un baiser?
Non, quelle question, tu m'en as refusé trois
Le nombre de mois passé à te voir sourire, toi le papillon enfermé dans une bulle de savon
Ton apparence change au gré de ton humeur, devenant plus pelucheuse, grandissant ton corps à la taille qu'il faut pour te cajoler...la taille qu'il faut pour me loger dans tes bras pendant des heures
Je me souviens encore de la caresse que tu m'as donné...elle me manque. Tu me manques.
Mais le monde que tu choisis n'est pas le mien, tu préfères celui qui te fait tordre comme une nuisance et te rend pluie d'orage
Je n'y puis plus rien...veux-tu un baiser?
Non, quelle question, tu m'en as refusé deux
Dix semaines où j'ai longtemps fixé tes yeux pour y voir ta tristesseOui, celle que tu caches dans la boîte aux martyrs
Rassure-toi, je n'ai pas la clé
Malheureusement...
Oh, non, ne pleure pas...
Veux-tu un baiser?Quelle question, tu m'en as refusé un
Cela fait cinq jours que tu aurais dû éclore papillon, pourtant tu ne l'as pas faitLa colère atteint tous les cœurs, les façonne et en tire les facettes oubliées de ce que nous sommes...
Mais moi, je t'aime entier, telle la roue que tu esVeux-tu mon baiser?
Il ne me faudra que quelques secondes, pour te l'accorder.Mais tu as pris celui des larmes et à présent, tu es un aveugle pleurant dans un monde absurde
Sous un masque de papillon bleu, enjôleur, soyeux et silencieux
Forçant la porte pour avoir une place
Laissant mon idylle et moi dans un coin d'ObscuritéLoin de ton esprit, pour t'assurer que jamais je ne te quitte
Pour mieux me quitter moi, en retour.
Merci, de ton présent, mon amour.