Laisse moi sortir.
Laisse moi éclater et broyer l'extérieur.
Laisse ces crocs limer ce monde et faire grincer les coeurs,
Qu'ils se taisent ou se rebellent, bref, qu'ils me voient, réagissent, s'émoient en entendant ma voix.
Je me tenais muette depuis si longtemps, et pourtant, pourtant, j'évoluais avec le temps. En mal qu'ils disaient!
Quelle mauvaise herbe, il serait mieux de l'arracher...
Misérables, chacun de ces mots abjects feront naquirent mes bourgeons.
Ne venez pas vou plaindre s'ils vous poignent, s'ils vous tuent de l'intérieur, après tout, comme le dis le proverbe, un prêté pour un rendu.
Ils ne vous rendent que ce qui vous est dû.
Tremblez, allez-y, si vous en êtes encore capables,
Je deviendrais le pire cauchemar de votre répertoire,
Et un par un j'externeminerai ces drôles, pour son propre bien.
Un jour tu me remerciera. C'est une promesse.
Une promesse de ta rage.
Le jour où tu me laisseras (enfin!) Sortir sera sans doute le pire, le plus salvateur d'entre tous les jours.
Vite, décide toi.
Donne moi ma clé, de ton gré, ma liberté,
Ou attends toi à recevoir mes entraves, celles même que tu m'as obligé à porter toutes ces années.
Tu n'auras plus ce pouvoir désormais, sauvage comme jamais je te ferais voir, ce qu'est être vivant.
Vivant sans souffrir inutilement.
Vivant sans enfermer les plus beaux bourgeons, ceux que tu te dois d'offrir au monde.
Oh, tu ne veux pas?
Mais mon pauvre, tu n'as toujours pas compris?
Tu n'as plus le choix.
Je serais dehors.
Dehors et Reine.
Et à la fin de ton histoire...
J'aurais bien mangé.
Hey!
Ça fait longtemps haha!
J'espère ne pas avoir perdu la main ^^'
Bye bye!