L'esprit Loup

chapitre 15

Oh mon dieu ! Il m'embrasse, ma louve hurle de joie.

- Oui ! Merci !
- C'est lui...mon âme-soeur ?
- OUI !

Je lui renvoie son baiser, il est surpris. Il enlève ses lèvres, il me regarde.

- Tu es belle.
- Toi aussi, juste...ça fait combien de temps...
- Depuis que je t'ai vu.

Je suis surprise, je me lève du lit. Je vais au salon, personne n'est là.

- Ils sont où ?
- Ils arrivent, tu veux manger ?
- Ouais, on va voir si tu arrives à faire à manger !
- Mais...tu vas arrêter de me moquer de moi !

Je commence à rigoler, il vient vers moi. Il veut jouer, je commence à courir. Je vais dehors, je me transforme en louve.  Je vois Konso, il s'est transformé en loup.

- Comment tu peux transformer comme moi ?
- Grâce à toi, je peux me transformer en loup et en humain.
- Wouah, mais on verra qui court le plus vite !

Je commence à courir, j'allais dans la forêt. Konso me suivait, je hurlais. J'entendais le hurlement de Petit Rouge, il est pas très loin. Je courrais plus vite, Konso était à côté de moi. On courrait ensemble, je vois les autres. On court vers eux, Victoria nous voit.

- Tu vas mieux ? Fait-elle

Je secoue ma tête, je la pousse pour partir vers le chalet.

- Nokomis ? Fait Petit Rouge
- Oui ?
- Il s'est passé quoi ?
- Rien, j'avais juste mal à la tête.
- Tu es vraiment sûr ?
- Ne t'inquiète pas pour moi.
- Ok.

Je marche devant, Konso était à côté de moi. J'entendais un bruit de pas, je m'arrête. Une femme, je commence à grogner.

- Tu grognes à ta mère maintenant ?

Je suis surprise, elle a tellement vieillie. Je marche sans la voir, elle vient vers moi.

- Ton père...il est mourant.

Je la regarde, papa va mourrir ?

- Il a quoi ? Fait Victoria
- Désolée mais...on se connaît ?
- Oui, je suis Victoria.
- Oh...comme tu es magnifique ! Mon mari a un cancer au poumon, il va mourir dans quelques jours.

Quoi ?! Je n'y crois pas, papa va mourir ? Je dois me transformer en louve, je regarde Victoria. Elle me comprend un peu, elle demande à ma mère qu'elle doit venir avec nous au chalet. Elle accepte, elle restait avec Victoria. 10 minute plus tard, on arrive au chalet. Je vais dans la chambre, je me transforme en humaine. Je mets des habits, quand c'est bon, je vais au salon. Konso est monté pour s'habiller, je vois ma mère qui caresse Petit Rouge.

- Maman ?
- Nokomis...tu es...belle.
- Où est papa ?
- A l'hôpital, environ 1 heure avant. Il aimerait te voir.
- Je viens, j'attends que Konso vient avec nous.
- Konso ?
- Oui, c'est moi. Fait-il
- Bonjour, je suis la maman de Nokomis.
- Enchanté.
- Tu viens avec nous ?
- Oui, si ça vous dérange pas.
- Non, on doit partir maintenant. Fait ma mère

Je dis au revoir aux autres et on part du chalet, je vais dans la voiture de Konso. Ma mère a pris sa voiture et elle part devant, Konso conduit.

- Ça fait...combien de temps que tu n'as pas vu tes parents ? Fait-ils
- 3 ans...
- Ah.
- Et toi ?
- Mes parents ? Ils sont morts quand je suis allé au refuge.
- Oh...je suis désolée.
- Ils sont morts à cause de la chasse.
- Comment s'est-il passé, si ça te dérange pas.
- J'étais avec mes frères et soeurs, on jouait ensemble. Maman a dit qu'on allait partir la chasse avec eux, on était tous contents. On chassait, jusqu'à que...des chasseurs arrivent. Ils ont tué mes parents et ils ont pris mes frères et mes soeurs, ils l'ont tiré dessus. Ils ont essayé de me tuer, mais je me suis enfui jusqu'au refuge.
- Oh...je...suis...désolée !

Je vois une larme coule sur son visage, le pauvre. 1 heure plus tard, on arrive à l'hôpital. On va dans la chambre de mon père, je commence à stresser. On prend l'ascenseur, Konso me tient la main. Ma mère nous voit tenir la main, elle ne dit rien. Quand on arrive à l'étage, on va dans la chambre. Je le vois, il est couché.

- Steve, elle est là.
- Nokomis...
- Papa...
- Je suis heureux...de te...voir !
- Papa...
- Qui est...ce...jeune homme ?
- C'est Konso ! Fait ma mère
- Quoi ? Mais il est pas un loup ?
- Oui...mais...maintenant il peut se transformer en humain !

Je commence à m'énerver, Konso vient vers moi et il me tient la main. Je me calme, mes parents se regardent. Je vais vers mon père, je lui fais un câlin et un bisou au front. Je lui tiens la main, il sourit.

- Je suis fière de toi ma fille, n'oublie pas que...je...t'ai...mmmmmmmmmmmeeeeee...