L'esprit Loup

chapitre 7

Je décide d'aller me promener avec Konso, il doit faire des exercices. Je vais vers mon père, il était entrain d'occuper une femmelle qui est blessée à la patte.

- Papa, je peux sortir avec Konso ?
- Konso ? C'est qui ?
- Le loup que je m'occupe.
- Ah, euh...je ne sais pas.
- Tu te rappelles que je suis une Déesse pour eux. Il doit m'écouter.
- Je sais, mais je ne sais pas si le chef sera d'accord.
- De quoi je ne serai pas d'accord ?
- Je voulais sortir avec Konso.
- Konso ?
- Le jeune loup.
- Ah, mais...il va t'entendre ?
- Oui, tout de façon, je serai à ses côtés.
- Très bien, tu peux sortir avec lui.
- Merci.

Je cours vers sa salle, je rentre.

- Il se passe quoi ?
- On va se promener ?
- Où ?
- Dans la forêt qui est à côté de nous.
- Sérieux ?
- Oui, je viens avec toi.
- Très bien.
- Mais si tu t'enfuis, je te jure tu vas le regretter de toute ta vie !
- Très bien.

J'ouvre la porte, il sort de la salle. On marche jusqu'à dehors, on va dans la forêt.

- Attends ! Fais-je
- Quoi ?
- Je dois me transformer !
- Ah oui !

Je réveille Lilas, elle pète un câble. Je lui dis que j'aimerai me transformer, elle me laisse. Mes os craquent, je mets a quatre pattes. Quand c'est déjà fait, Konso me regarde.

- Wouah, vous êtes grandes.
- Ahaha, je sais. Bon on va courir ?
- Courir ? Vous êtes pas âgée ?
- Âgée ? Mon gars, j'ai 17 ans. Bientôt 18 ans, alors peut être pour toi je suis vieille mais je suis JEUNE !

Il commence à rigoler, on commence à courir. J'adore courir depuis que je peux me transformer en louve, je voyais que Konso rigolait. Il était heureux, je souris. Il voulait faire une course, j'ai accepté. Je courrais le plus vite possible, j'esquivais les arbres. C'était tellement bien, on arrive vers une falaise. Je m'arrête, il arrive derrière moi.

- Alors...là...vous...êtes...trop...forte !
- Ahaha...merci !
- Merci.
- Merci ?
- Grâce à vous, j'ai pu faire confiance aux humains. Et, je me retrouve dans la forêt. Je rêvais que de çà ! Merci encore !
- De...

Je sentais quelque chose dans l'air, un sorte de la fumée.

- Tu sens aussi de la fumée ?
-  Oui, je sens. C'est un incendie.
- Incendie ?
- Oui, quelque part par là.
- Konso, il faut partir voir si le refuge n'a rien !
- Ok.

On commence à courir, je voyais de la fumée. C'est vers le refuge, OH NON !

- C'EST LE REFUGE QUI BRÛLE ! Fait Konso
- Oh mon dieu, j'espère que tout le monde va bien !

On arrive vers la route, on se cachait. J'essayais de sentir mon père plus Petit Rouge, je sens que mon père. Je cours jusqu'à lui, les autres me voyaient. Je regarde mon père, il toussait.

- Petit...Rouge est dedans, j'ai pas pu le prendre...

Je cours dans le refuge, tout le monde m'appelle mais je cours quand même.

- Petit Rouge ! Tu es où ?
- No...ko...mis !
- Je suis là, j'arrive !
- Aide...moi !
- Tu es où ?
- Dans...la...salle...des...louveteaux !
- J'arrive !

Je cours jusqu'à la salle, il y avait de la fumée partout. Je m'étouffais, j'arrive dans la salle. Je défonce la porte et je cherche Petit Rouge, je le vois. Je le prends dans ma gueule et je sors vite du refuge, je suis dehors. Je vais vers mon père, je mets parterre Petit Rouge. Je commence à tousser, tout le monde me regarde. Je m'enfuis vers la forêt, je dois me transformer en humaine. Konso était là, il devait rester dans la forêt. Quand je me suis transformé en humaine, je m'habille. J'avais du mal à respirer, je devais rester ici. Je demande à Konso si j'ai le visage noir, il me dit oui. Je me nettoie le visage, je me lève. Et on court jusqu'au refuge, mon père me voit. Il court vers moi, il me fait un câlin.

- Ne fais plus jamais ça ! Fait-il en chuchotant
- Comment vous allez ?
- Bien, et toi ?
- Ça va.
- Vous avez vu un loup bleu ? Fait le chef
- Non, pourquoi ?
- Il a sauvé ton louveteau.
- Petit Rouge ?

Je cours jusqu'à la camionnette, je le vois avec les autres louveteaux.

- Petit Rouge !

Il me regarde, il court vers moi.

- Mon dieu, Petit Rouge...
- Nokomis, j'ai trop peur.
- Je sais, je suis là. Ne t'inquiète pas. Je suis là.

Je lui caresse sa tête, je veux plus le lâcher. Mon père arrive, il me dit que les pompiers sont arrivés et que le chef nous a laissé partir. Pendant le trajet, je me suis endormie. J'ai trop couru, j'en peux plus.