Chapitre 8

106 8 0
                                    

PDV Xen

J'avais crié sans m'en rendre compte et puis, de quoi pouvais bien parler Robin ?
On pourrait m'expliquer comment je peux bien rentrer dans la famille Royale ? Déjà qu'ils pensent tous que je suis un homme et le mariage n'est pas ce que j'ai prévu. En-tout-cas pas avant longtemps. Ben ouais quoi j'ai que 17 ans. Et comme d'habitude, je leur fis part de mes pensées.

"- Euh excusez moi, mais de quoi est-ce que vous parlez ? Parce que voyez-vous, j'ai un peu peur de ce que vous allez répondre."

Mais le pire dans tout cela, c'est qu'il avait l'air très sérieux dans ces propos. Et ce qu'il me répondit ne me rassura pas plus.

"- Comme, je viens de vous le dire, Xen fera bientôt partie de la famille royale. Et la façon dont il y rentrera sera une surprise pour vous tous."

Une surprise, magnifique et si moi, je l'aime pas sa surprise, il fera comment le prince hein ? Il m'obligera à l'accepter ? Si c'est le cas, il aura une belle petite surprise lui aussi...
En attendant, j'avais faim moi maintenant.
Fouillant dans mon sac pour prendre deux barres de céréales (je vivais peut-être au Japon, mais j'adore la nourriture occidentale.) je commençais à manger quand le spatchoune de première recommença à me faire chier.

"- Quel est ce type de nourriture ? Et d'où vient-elle ?" Il dut voir mon visage, car il dit juste après. "Je dis cela parce que cela m'intrigue, pas pour vous tirer des informations."

Mais bien sûr et moi, je suis un cheval. Il est encore plus stupide que ce que je croyais. Même un idiot n'aurait pas dit cela. Ce qu'il vient de dire me montre clairement ses intentions. Je voulais le mettre à terre pour qu'il me laisse tranquille, mais ce fut la parole qui prit le dessus.

"- Cette nourriture provient de ma ville et cela me donne des forces quand j'ai faim. Avez-vous encore d'autres questions, ou je peux enfin manger tranquille ?"

Encore une fois, il ne parut pas apprécier ce que je venais de lui dire et pour tout vous avouer, je crois que cela me fait encore plus plaisir que de le mettre à terre avec un bon coup de poing.

Je ne vous l'ai pas encore dit, mais cet Oldaric doit avoir dans la trentaine, il était grand et si ce n'était pas mon ennemi, je pourrais peut-être dire beau, mais sans plus.

Mais je savais que si je continuais à m'entraîner, j'aurais d'autres questions donc je pris la décision, à contrecœur, de repartir vers les appartements de la famille royale.
Rangeant mon arc dans mon sac et après avoir récupéré mes flèches et les avoir rangées, je partis. Mais encore une fois cela ne fut pas si simple.
Heureusement, ce n'était pas Oldaric, mais Robin qui me stoppa.

"- Xen, je me doute que tu vas dans ta chambre, mais pourquoi prends tu ton sac avec toi ?"

Pourquoi faut-il toujours que l'on m'empêche de faire ce que je veux ? Et puis si j'ai envie de prendre mon sac avec moi, je le prends.

"- En effet, je vais dans ma chambre et si je prends mon sac avec moi, c'est peut-être parce que c'est mon sac et qu'il m'appartient. Donc, grâce à ce fait, je peux l'emmener où je veux."

"- C'est vrai d'après ton raisonnement, mais tu ne peux pas prendre autant d'armes avec toi."

Encore une fois, on me met une obligation. Prenant le temps de réfléchir à cela, j'eus une idée.

"- Comme, je ne suis pas d'accord pour laisser mon sac ici et que vous refusez que je le prenne avec moi, je vous propose de me laisser prendre ma dague avec moi, est-ce que cela est possible ?"

Je l'espérais fortement parce que sinon j'allais passer le reste de la journée sans cette salle. Mais j'eus de la chance parce qu'il hocha la tête.
Ouvrant mon sac, je sortis ma dague et pris en même temps mes deux lances rétractables. En les voyant rétracté, on pourrait penser que ce sont des tubes et non des armes.
Je gardais ma dague dans ma main et mis mes deux lances dans ma poche. Puis je partis vers ma chambre. Mais encore une fois Robin me stoppa. Je pensais qu'il avait compris pour les lances, mais non.

"- Xen dans deux heures environ, il y aura une réception et il faut que tu y assistes. J'enverrai une servante pour qu'elle t'apporte de nouveaux vêtements plus adaptés. Et avant que tu dises quoi que ce soit, tu n'as pas le choix. Oh, vous y êtes aussi convié, Roi Oldaric."

Je sais d'avance que je ne vais pas aimer cette réception. Mais cette fois-ci, je partis bel et bien pour ma chambre. Et ce, sans être encore une fois interrompu.

Un Autre MondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant