Shouto et Shouko

VI. Une fille malade

Six jours, dix heures, et vingt-huit minutes. Voilà le temps qui s'était écouler depuis que Shouto était rentré chez lui et avait décider de s'allonger dans son lit après son après-midi chez la jeune Yaoyorozu. Était-il sorti de son lit entre temps ? Non. Pourquoi ? Eh bien aussi choquant que ça puisse paraitre, Fuyumi à tout de même voulut appeler une ambulance et Natsuo à désinfecter toute la maison est à commencer à porter un masque anti-pollution, Shouto était malade. Pourquoi cela était-il si choquant ? C'est vrai après tout, ce n'est qu'une fièvre ou un rhume. Eh bien dite vous que, pour un Todoroki, le fameux « coup de froid » qui est si fréquent pour le commun des mortels et bien c'est comme une prophétie de l'apocalypse ; le contexte est flou, tu ne sais pas trop quand ça va arriver, si ça arrive un jour, et surtout, quand ça arrive, tu sais que c'est la merde. Et Shouto était le premier de la fratrie à l'expérimenter.

Viens enfin une grande question : Comment est-ce arriver ? Non mais, à part le fait qu'il soit resté beaucoup trop longtemps à marcher sous la neige, on se demande : Mais comment, Shouto Todoroki, aka le beau gosse à l'alter de feu et de glace de la seconde A, a-t-il attraper un rhume ou je ne sais quelle connerie ? Parce que, honnêtement, vous pensez vraiment que c'est un petit tour dans le froid qui lui a fait ça ? Eh bien... oui, exactement. Et là tu penses « Mais c'est impossible ! » et je te réponds « Bah si vu que c'est arriver ».

Mais tout cela parait bien trop peu probable pour être vrai. Eh bien, oui, en quelque sorte. Disons que le bicolore fut tellement surpris lorsqu'il fut frappé par cette « révélation » que son corps n'a pas suivie. Le temps d'une seconde, son alter avait cesser de fonctionner et c'est pendant cette petite seconde qu'il attrapa la connerie qui le cloua au lit pendant la semaine où UA avait fermer l'école à cause de la neige. Mais ce lundi matin était le jour de la réouverture et, bien entendu, le bicolore ne pouvait pas se permettre de louper une journée de cours.

Alors, pour la première fois depuis six jours, dix heures et vingt-neuf minutes maintenant, il avait enfin quitté son lit, si on exclut ses courtes excursions aux toilettes. Et maintenant, il se trouvait devant son lycée.

Les allées avaient été dégager et il n'y avait plus aucune trace de cette maudite neige. Il se dirigea vers sa classe, emmitoufler de trois grosses écharpes, 2 pulls et un gros manteau. Il était maintenant dans la classe, ses camarades le dévisageant et n'osant pas lui adresser la parole.

_ Todoroki-kun, pourquoi tu portes autant de vêtement si, euh, si chaud ?

Midoriya s'était approché de Shouto et avait posé la question qui brulait les lèvres de tous. Le bicolore arqua un sourcil avant de porter sa main vers ses écharpes et de les baisser légèrement.

_ Chuis malade.

Le silence tomba sur toute la classe. Les filles avaient interrompu leur discussion, Mineta avait arrêter, pour une fois, de mater les filles pour se tourner vers le bicolore, Aoyama a arrêté de briller, Midoriya ne marmonnait même pas, les lunettes de Iida était tombé de son nez, Kaminari avait disjoncté et Bakugou avait arrêter de discuter (pour ne pas dire décapiter) avec Kirishima.

_ Alors, asseyez-vous à votre place, le cours va commencer.

Aizawa venait d'entrer dans la classe et fut surpris lorsque personne ne bougea.

_ Qu'est-ce qu'il vous arrive ?

_ Monsieur, commença Denki, Todoroki est...

_ Todoroki est quoi ? Demanda-t-il agacé.

_ Il est... poursuivi Eijirou.

_ Il est quoi ?!

_ Il est malade ! S'exclama toute la classe, sauf Katsuki.