III . Pleurs

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Parfois tu criais aussi, j'avais peur.
Tu me disais que je n'avais rien à craindre, que tu exprimais ton amour pour moi.
Ensuite tu venais m'embrasser, ça me faisait si mal, je pleurais, je pleurais beaucoup.
Tu me disais que c'était normal, que c'était des larmes de bonheur.
Parfois je refusais. Je ne voulais pas que tu m'embrasses. Je trouvais mon corps trop coloré, mais, ce n'était pas ton avis.
Tu me disais qu'un corps n'était jamais trop coloré. Alors je te laissais m'embrasser.
Et tu repartais de ma chambre sans rien dire, me laissant à genoux, effondrée sur mon parquet, humide de mes larmes, mon corps entier tremblant de douleur.
Mais j'ai souris, pour donner à mes larmes un goût de bonheur.

HurtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant