Chapitre 1 : EDWARD

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J'en avais marre. Marre de cette vie inutile. Alphonse, après avoir retrouver son corps, était partit à Rezembool, me laissant seul à Central. Je n'avais plus aucun objectif. Plus rien à faire. Quand j'avais les paupières close, maman se tenait devant moi et me tendait la main. J'aurais aimé le la lui prendre mais je ne pouvais le faire seul. Il me fallait de l'aide. J'étais encore une fois allongé sur mon lit, seul et déprimer.

Autrefois, je n'aurais jamais été dans cet état. J'aurais voulu me battre, me mouvoir. Mais à présent, j'avais une pierre au fond de moi qui m'enfonçais. Je ne pouvais l'enlever et je me retrouvais à vouloir arrêter de vivre. Je me retournai et regardai mon réveil. Six heure. Il était temps que je me lève. C'est donc fatigué que je me préparais pour cette nouvelle journée de paperasse.

Je sortis de chez moi, oubliant volontairement de manger. Je n'avais pas faim de toute façon. Je n'avais pas sommeil non plus. Je me dis que j'avais bien changé. Que l'Edward Elric que tout le monde connaissait avait disparu depuis bien longtemps. Mais il fallait que garde cela secret. Que personne ne soit au courant. Sinon, il voudrons m'aider. Et cela n'aggravera que la situation délicate où je me trouver.

Je marchais dans la rue, d'un pas lent. Quand enfin j'arrivai devant le QG, je pris une grande inspiration et sortit ma montre d'alchimiste d'état de ma poche. C'était aujourd'hui que je déposai ma démission. J'avais envie de me morfondre au fond de mon lit, seul, pendant une semaine entière, sans être dérangé. Et ce rêve allait bientôt se réaliser.

Je passais devant Armstrong et sa sœur qui m'arrêta dans mon élan.

- Que vient tu faire ici de si bon matin, Fullmetal ?

Ce surnom me fit un drôle d'effet. Maintenant que j'avait retrouvé mon bras d'autant, ce nom ne convenait plus. Mais je passais outre et repondit d'une voix posé, quoique légèrement blasé :

- Je viens déposer ma démission.

Et je repartit, ne laissant à mes aînés le temps de répliquer. Quand enfin
j'arrivai devant la porte de son supérieur, je prit une inspiration, non pas de peur mais de courage, et toqua à la porte.

J'arrive mamanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant