J'arrive maman

Chapitre 2 : ROY

Quelqu'un toquai à la porte. Je me passa une main sur mon visage, histoire de me réveiller, et dit d'une voix endormis :

- Entrez. 

Et ce fut Fullmetal qui entra. 

- Et bien... Que fais tu ici aussi tôt dans la matinée ? De toute façon, Fullmetal, j'avais besoin de te voir . Je trouve que tu remplis de moins en moins bien tes missions et c'est pour cela que je te demande de me remettre ta montre d'alchimiste d'état. Comprends-tu, c'est pour le bien de l'armée que je fais cela et non pas pour te punir. 

J'attendais de lui qu'il me hurle dessus. Qu'il proteste. Qu'il utilise sa force légendaire. Mais au lieu de cela, il me tendit d'une main légèrement  tremblante sa montre. 

- Colonel, c'est pour cela que je suis venue. Alors je suis satisfait de savoir que cette idée était partagée. 

Je levais un sourcil, ne m'attendait pas à ce qu'il me réponde cela. Je me levai, faisant racler la chaise au sol, et pris sa mâchoire entre mes doigts gantés. 

On pouvait voir ses os à travers sa peau. Des cernes violettes était visible et ses cheveux n'avait pas été brossé depuis bien longtemps.

- Tu as changé, Fullmetal.

- C'est faux colonel. 

- Alors explique moi pourquoi ne veux tu plus faire partit de l'armée.

- Pour les mêmes raisons que vous avez cités. Je ne suis plus aussi efficace qu'autrefois. 

- Alors je suppose que tu vas retourner voir Alphonse Elric. 

Mais quand je termina ma phrase, il s'écarta d'un mouvement brusque. Voulant vérifier quelque chose, je lui dit à l'oreille :

- Tu es trop petit pour comprendre les décisions des grands. 

Et ce fut la que je commençais à m'inquiéter. Il ne haussa ni la voix, ni les  sourcils. Il me dit juste :

- J'ai grandi, colonel

Et il partit, me laissant, moi et mes démons, sa montre entre mes doigts.  Je refermais instinctivement les doigts sur celle ci et entendit un léger froissement. Intrigué, je regardais l'objet et vis une petite feuille plié en quatre. Je la dépliait et pâlie quand je lus la lettre qui m'était adressée :

« Je vous remercie, colonel, de vous être inquiété pour moi et Alphonse.  Mille fois merci. 

Maintenant, je voulais vous demander si vous étiez au courant qu'un assassin arpentait les rues de central. Si cela n'était pas le cas, maintenant si. Je vais allez le chercher et ainsi se terminera la 'brillante' carrière de 'Fullmetal' 

Adieu, colonel »