Il est directeur d'une université prestigieuse à Paris.
Elle a l'âge de sa fille et est prête à tout pour le séduire.
Tomber amoureux de son prof ?
On pourrait croire que c'est le début d'une comédie romantique à l'eau de rose mais non, c'est jus...
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LUIZA
Je suis Andrew pendant bien un kilomètre en silence et nous nous arrêtons derrière un gros rocher lorsque le premier coup de feu est tiré. J'ai l'impression que je suis dans le film Hunger Game et ça me fout les boules.
Andrew jette un regard aux alentours avant de me faire signe de le suivre. Toujours sur nos gardes, on déambule un certain temps en forêt, jusqu'à déboucher sur une petite cabane. On rentre prudemment à l'intérieur et refermons les portes derrière nous. La lumière filtrée par les fenêtres nous révèle des traces de squatteurs.
- On va pouvoir se poser ici, dit Andrew en examinant la pièce. Il y a deux sorties opposées. Si l'un d'eux nous trouvent, on pourra le semer.
J'acquiesce et le regarde fouiller l'abri. Dans un coin de la pièce, plusieurs lattes du parquet ont été retirées. Prudemment, il regarde dans le trou qui mène juste en dessous de la maison, ce qui créé une troisième issue en cas de pépin.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? je chuchote à Andrew qui pose enfin son regard sur moi.
- Tu peux t'asseoir et te reposer pendant que je monte la garde, répond-t-il en jetant un coup d'œil à travers des lattes qui donnent sur l'extérieur.
- J'aimerais aider.
- Crois-moi, tu m'aides en faisant ça, Luiza.
Je soupire.
- Tu n'as pas besoin te donner un genre sévère quand nous sommes que tous les deux.
- Chérie, tu veux bien te reposer le temps que je monte la garde ? reprend Andrew, ironique.
Mon cœur gonfle à ce surnom et je souris comme une idiote.
- Attention, je pourrais m'habituer à ce surnom bien plus vite que tu ne le penses...
Il rit doucement lorsqu'on entend des balles cogner sur l'abri. Instinctivement, je m'allonge au sol alors qu'Andrew riposte en tirant quelques billes.
- Andrew je sais que c'est toi, lance une voix féminine.
Bien que je me demande comment elle connaît son prénom, je me tais.
- Laisse-moi entrer et on pourrait s'envoyer en l'air tous les deux, comme au bon vieux temps.
Hein ?! Ai-je bien entendu là ?
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