Le hurlement du vent, le craquement du bois, le grondement du tonnerre.
La tempête qui fait rage dehors et dans nos cœurs,
Arrive et dévaste tout sur son passage.
On pensait pouvoir l'éviter, on pensait être assez fort pour le contrer.
Mais la rage déborde, casse nos digues,
Et l'écume submerge nos sentiments.
Nous coulons, rien à faire pour sauver de qu'il reste de ce "nous".
Pliant sous le poids des sanglots,
Nous finissons tous les deux à genou.
Notre embarcation se brise,
Nos souvenirs tombent au fond des abîmes.
Je me noie sous la force de tes cris,
La douleur me paralyse.