Chaque matin de chaque jour, j'ai analysé ses vêtements simples et pourtant atypiques de par leur élégance décontractée. Jean noir ou à pantalons à motifs, retroussés à la cheville laissant voir ses Converse hautes. Une d'elles noire, l'autre blanche mais recouverte de tellement d'inscriptions à l'encre noire qu'elle est presque comme la première. Une veste en jean bleu foncé, moumoute au col. J'ai alors imaginé ses amis, atypiques comme ses vêtements et extravertis pour marquer le contraste avec lui.
J'ai analysé ses traits du visage, ses humeurs, même si difficiles à cerner. Des matins de colère, de fatigues mais surtout de rêves. Comme toujours sur la Lune. J'ai alors imaginé sa famille, bienveillante et à l'écoute.
J'ai analysé ses occupations. Écouter de la musique son casque bien enfoncé sur la tête la plupart du temps. Un jour j'ai distingué une musique électronique sage, légère et hypnotisante. J'ai alors imaginé ses passe-temps, trainer avec son groupe d'amis, sortir avec eux. Peut-être pratiquait-il de la musique, un instrument ? Mais pas de sport ou alors un sport individuel, du tir-à-l 'arc ?
Puis j'ai regroupé toutes mes analyses et j'ai imaginé son prénom. Mielleux, commun mais différent sur lui, comme si, il se l'était approprié, qu'il l'avait enlevé de ses clichés.
Je l'ai appelé Charles.
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Ses rêves pour une réalité
Historia CortaElle faillit prendre son rêve pour la réalité. Mais le garçon du train n'est qu'un garçon qui prend le train.
