Walkers : Les survivants

Chapitre 5 : Quand vint la pluie ...

JOUR13 :

Nous sommes au TREIZIÈME jours ... Déjà 13 jours à devoir supporter les malades, les rôdeurs , les marcheurs (Je crois que chaque personne leur a donné un petit surnom..)

Des premiers petits groupes commencent à se former , ce qui n'est pas plus mal, étant donné que il est plus facile de survivre en groupe que seul, enfin je pense ....

Des petites averses annoncent la couleur de ce qui devrait être une tempête comme rarement vue ici à Londres !

Le fait notable de la journée et le bruit sourd d'un train venant de quitter Londres, mais sinon rien de plus.

Est-il plus sur d'aller vivre à la campagne ? De rester cacher dans les grands immeubles du centre-ville , fuir , ...

DawnieSummers

Je tenais mon arme bien serrée dans ma main, je savais que je serais capable de tirer au moindre geste douteux de la part de cet inconnu.

-Kally derrière le comptoir, ordonnais-je à ma fille, visiblement gelée sur place.

-Je ne lui ferai pas de mal..., commença l'homme en mauvaise posture.

-Pas un mot, m'écriais-je à son intention.

Malgré mon ordre, ma fille n'était apparemment pas décidée à m'écouter.

-Maman... essaya-t-elle de parler.

-Obéis, tout de suite!!! m'énervais-je, me sentant incertaine de ce que je devais faire.

Ma fille obtempéra enfin à contre cœur, sa poupée serrée sur sa poitrine..

Je connaissais les hommes, je savais de quoi ils étaient capable, je savais à quel point ils pouvaient être mauvais, cruel. Je ne voulais prendre aucun risque pour ma fille. Je ne voulais pas être témoin d'horreur qu'elle pourrait subir par ma faute, parce que j'aurais pris la mauvaise décision.

L'homme lâcha la hachette qu'il tenait en main, peut-être pour indiquer qu'il ne représentait pas une menace ou juste pour m'induire en erreur. Il garda les mains bien en évidence, légèrement levée en l'air, en signe de bonne foi.

- "Je ne vous veux aucun mal, j'ai aussi une famille" indiqua-t-il.

Si tout ça était un piège, si d'autres hommes se cachaient, si ils nous attaquaient pour nous faire subir...

Je secouai la tête pour stopper toutes mes pensées, refusant de penser au passé, me concentrant sur le présent.

-"Je n'en ai rien à faire", le stoppais-je, refusant d'écouter ce qui pouvait n'être que des mensonges.

- "Maman", intervient à nouveau ma fille en réapparaissant. "Le tue pas", gémit-elle.

Mon enfant fixait l'inconnu avec une certaine intensité, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment, elle semblait sondé l'homme comme j'aurai pu le faire il fut un temps. En ce moment, tout se qui m'intéressait état de savoir si je devais ou non laisser ce type vivre.

j'observai ma fille, sans relâcher la pression de mon arme sur la tête de l'homme, toujours dos à moi. Elle m'avait vu abattre sa sœur de sang froid ou presque, si elle me voyait tuer ce gars, elle me prendrait juste pour un monstre. Est-ce que j'en était un?