Chapitre 1: Vivre pour survire ...

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JOUR 8]

Voilà une semaine que le monde est plongé dans un horrible cauchemar, que personne ne comprend vraiment...


Rien n'a réellement changé, si ce n'est que des hommes se sont transformés en des sortes de monstres humains, personne ne sait réellement comment les appeler.
Londres et ses alentours ont été touchés par cela ...

Les seuls bruits retentissant dans les rues sont des cris, des alarmes de voitures, des pleurs...


C'est dans ce contexte où règne incompréhension et panique, que l'histoire commence pour nos survivants....

En ce 8ieme jour, le temps est clair, malgré quelques averses propres au climat londonien ! Par chance ce n'est pas la nourriture qui manque, même si elle ce fait de plus en plus rare ....



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Andrew

Il ne m'aura fallu que très peu de temps, pour réaliser que ce que le monde se contenter d'appeler vivre était fini... Pour eux.....

Pour moi, c'est le premier jour où je réalise que ma vie d'avant n'existera plus jamais.

Que cette vie à tout faire, pour s'enrichir est finie, que tous ces moments gâchés loin de ma famille ne seront plus qu'un vaste souvenir dans quelques jours, mois, années...

Qu'ai je fais ? Pourquoi je n'ai pas voulu vivre simplement et voir chaque jour mes enfants se lever, me sourire, entendre ce "papa je t'aime" qui m'était si cher...

Si une lueur d'espoir existait pour les retrouver un jour, que serais-je prêt à faire...

Mais aujourd'hui, cette rage sera ma force...

De ma chambre d'hôtel où je me suis terré, je peux apercevoir une armurerie de l'autre côté de la rue.

Je dois y entrer et devenir ce chef que j'aurai dû être pour ma famille

Je ne dois pas laisser mon esprit s'embrouiller par ma tristesse, je dois me nourrir de la rage qui m'habite...

Le silence règne, hormis ces quelques âmes errantes dans la rue, rien ne bouge, l'hôtel c'est vidé de son monde habituel.

Je dois me préparer et j'arpente l'hôtel, je ramasse un de ces sacs de randonnée qui traînemt à la réception et le charge de tout ce qui se trouve en cuisine.

Un réchaud, des conserves de l'eau et une magnifique bouteille de bourbon...

Je tente une percée jusqu'à l'autre côté de la rue, étrangement le rideau est ouvert

Je rentre, les étales sont vides, hormis un magnifique DAN 338, je prends un moment pour trouver les munitions,le régler...

Cette sensation, ces quelques années passées dans mon régiment me revient...

Mais ce pauvre quart d'heure, me ramène à la réalité, lorsque j'entends grogner derrière le comptoir....

Ce pauvre armurier a dû essuyer une sacré rouste. Il est gisant là, devant moi, il me supplie de l'achever, qui suis-je pour décider...

 Je ne peux plus rien pour lui, vais je le laisser devenir une de ces choses....

J'erre dans cette armurerie, que faire !  C'est décidé, je vais aider ce pauvre homme, je me précipite, saisi une hachette et frappe...

Walkers : Les survivantsWhere stories live. Discover now