I comme Ibels

31 2 0
                                    

Vers d'Airain

Les Astres haut levés sur d'antiques Mémoires

Irradiant les Temps d'un éblouissement,

Ont mis un peu d'azur épars en ton grimoire,

Et voici que ta voix tremble splendidement.

Las de Procession majestueuse et lente,

Tu sculptas de tes mains des reposoirs magiques,

Et les mots blancs tissés sur les cordes qui chantent

Coulèrent de tes doigts en arpèges rythmiques.

Page royal du Verbe aux armes d'Ironie,

Troubadour et jongleur de fastueuses proses,

Brode un bouclier d'or contre la tyrannie.

Ton Glaive qui dardait sa pointe vers la Lune,

Dédié, désormais, aux races d'infortune,

A lui - dans la Ténèbre - rehaussé de roses !


André Ibels - Ballades Satyriques

Alphabet poétiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant