Plusieurs jours passèrent avant que le Scarlet Daemon n'atteigne finalement le port du Havre. Jack n'avait plus fait de cauchemars depuis le dernier en date. Mais celui-ci lui torturait toujours l'esprit.
aaaa« Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ? »
Il lui avait semblé étrange, différent de ses cauchemars habituels. Et si réel...
Le capitaine se retrouvait avec une nouvelle énigme sur les bras. Mais pour l'heure, sa priorité restait d'en découvrir un peu plus sur sa mystérieuse immortalité.
Ainsi donc, une fois le pied à terre, Jack se hâta de rejoindre la vieille boutique d'antiquaire de son hypocrite et surtout défunt oncle.
aaaa« En espérant que cette vieille baraque ne se soit pas effondrée entre temps. », pensa le démon des mers, quelque peu agité.
Il faisait nuit quand il était arrivé au port. Parfait. Personne ne l'avait remarqué, ne l'avait reconnu ni même ne s'était posé de question. Arrivé devant l'échoppe, Jack fut satisfait de voir qu'elle tenait toujours debout. Mais il remarqua également que plusieurs planches avaient été clouées sur le porte pour en interdire l'accès. Le village avait sûrement fermé le commerce à la mort de son propriétaire.
aaaa« Si je les arrache, cela fera trop de bruit ! », maugréa silencieusement le capitaine, désireux de rester discret.
Cependant, le beau brun ne lâcha pas l'affaire pour autant. Il connaissait bien cet endroit et savait qu'en passant par la petite porte dérobée qui se trouvait à l'arrière, il pourrait pénétrer dans le magasin facilement. Son gâteux d'oncle avait créé ce passage secret pour les fois où il oubliait ses clés à l'intérieur.
aaaa« Il a toujours été tête en l'air... », pensa-t-il en se remémorant un passé lointain.
A l'intérieur, l'obscurité régnait. Pas un bruit, pas un son ne raisonnait dans les lieux. Tout était calme, presque paisible à l'exception de l'épouvantable odeur de renfermée. Cela sentait le moisie et la poussière, deux parfums désagréables aux narines du capitaine dont l'odorat s'était développé au cours de sa transformation en immortel. Il ne put s'empêcher de se pincer le nez tant cela le dérangeait. Mais ce n'était pas la seule chose qui le gênait. Les rayons de la lune n'éclairaient pas la pièce et le manque de luminosité l'empêchait de débuter ses recherches.
aaaa« Je peux me régénérer, courir plus vite, soulever plus lourd et même entendre à plus de 500 mètres, mais je ne suis pas foutu de voir dans le noir ! Que c'est décevant. », grogna-t-il, un brin sarcastique.
Il se lança donc presque à tâtons à la recherche d'une lampe. Par chance, il discernait tout de même les formes dans la pénombre, ce qui lui facilita la tâche.
Lorsqu'il trouva ce qu'il cherchait, il sortit une allumette de sa veste avant de la frotter contre la semelle de sa botte. Une flamme rouge orangée illumina la pièce et il profita de cet instant pour brûler la mèche de la bougie. Désormais éclairé, il pouvait commencer ses recherches.
aaaa« Où est ce qu'il pouvait bien cacher tous ces documents ? », s'interrogea-t-il.
Il fouilla les moindres recoins, mais il ne trouva rien, à l'exception de quelques montres à gousset et écrous à horloges murales.
Au bout d'une heure de recherche acharnée, Jack perdit patiente, ce qui réveilla sa rage toujours prête à jaillir à la moindre occasion. Son pouls s'accéléra et ses yeux prirent lentement cette couleur cuivrée que l'on connaissait tant. Pris d'un excès de colère, il balança à l'autre bout de la pièce un tabouret en bois, qui se fracassa brutalement contre le mur avant de finir en morceaux détachés à terre. Il souleva la table de l'atelier avant de la faire virevolter aussi de l'autre côté. Les tournevis, les montres et les horloges s'écroulèrent au sol dans un fracas terrible. Cela en était fini de la discrétion.
aaaa« Je suis venu pour rien ! Pourris en enfers avec tes documents de merde !! » aboya-t-il, les poings serrés.
Alors qu'il s'apprêtait à quitter les lieux, furieux, il sentit sous ses pieds, un léger grincement. S'il n'avait pas eu une ouïe plus développée que la normale, il ne l'aurait peut-être pas entendu.
Jack s'arrêta un instant pour observer l'endroit. Il était sur un gros tapis poussiéreux qui se trouvait normalement sous la table que le pirate venait de balancer quelques minutes plus tôt.
aaaa« Astucieux », pensa-t-il tout en soulevant l'épais morceau de tissus qui dévoila une petite trappe.
Il l'ouvrit précipitamment et se trouva face à un escalier en bois. L'odeur de moisissures y était encore plus forte mais cela n'empêcha pas le capitaine du Scarlet Daemon de descendre. Certes, chaque bouffée de cette odeur pestilentielle lui donnait un peu plus la nausée, mais sa détermination était inébranlable.
En bas, se tenaient devant lui deux bibliothèques murales pleines de livres et de parchemins, tous de dates et d'époques différentes. Certains écrits paraissaient presque en décomposition tant le lieu n'était pas adapté mais c'était un détail qui l'importait peu. Tout ce qu'il voulait c'était trouver des informations, des preuves pour confirmer ou balayer ses folles hypothèses.
Il chercha pendant longtemps, survolant une multitude de documents. En vain. Tout ce qu'il lisait n'était en rien en rapport avec ce qui lui arrivait. Tous parlaient des Surnaturels et de leurs pouvoirs à eux. Tous racontaient ce que les Scientifiques avaient fait à ses pauvres malheureux. Il n'avait jamais lu autant ignominies ni ressenti autant de dégoût pour l'Homme. Ces humains, c'était eux les vrais monstres !
La colère refit surface lorsqu'il repensa à ce que sa douce avait bien pu supporter lors de sa captivité chez ce serpent d'Henri. Tous, sans exception, contaient les découvertes que les Scientifiques avaient fait mais aucun de parlaient d'une quelconque immortalité chez certains. Une nouvelle fois à bout de patience, Jack envisagea d'abandonner. Il était bien trop fatigué et déçu pour poursuivre. Mais alors qu'il s'apprêtait à ranger le livre qu'il tenait dans les mains, un petit bout de papier jauni intercalé entre les pages l'interpella.
Fronçant les sourcils et plissant les yeux, il extirpa la feuille brunâtre de son emplacement avant de se mettre à lire son contenu :
Paris, le 3 Janvier 1445
Je ne sais pas ce qu'ils veulent ni même pourquoi je suis ici. Mais ce que je sais c'est qu'ils ne me veulent pas du bien. Cela fait maintenant plus d'un an que je suis enfermé dans une salle dépourvu de fenêtre, avec comme seul lit, une couche de paille sur laquelle les souris sont plus souvent que moi. Mon seul éclairage est cette minuscule lampe au-dessus de moi. Elle ne recouvre même pas la totalité de la pièce. Les trois quarts du temps, je suis dans la pénombre, si bien que ma vue commence lentement à baisser. Tous les jours, ils me font subir d'atroces expériences toutes plus horribles les unes que les autres. Bientôt, mon corps ne sera plus que douleur et torture... Ils me font des choses que jamais je n'aurais cru imaginables si je n'en étais pas témoin... ou plutôt victime.
Par chance, j'ai pu voler un morceau de papier et un crayon avant qu'ils ne me renferment dans cette cage !
J'ai entendu à travers la porte l'un d'entre eux parler à un homme plus âgé, enfin c'est ce que j'ai pensé puisque je ne l'ai jamais vu, mais sa voix semblait plus rauque et plus déterminée. Il l'avait appelé...Maître ! Quelle ironie ! J'ai la sensation d'être tombé dans la gueule du loup...Mon sixième sens le pressant. Je me dis aussi qu'ils en ont après mes pouvoirs. Selon ce que j'ai entendu je suis différent des autres individus qu'ils nomment Surnaturels. Moi, je préfère les appeler des Ramâriäs ! En fait, ils n'ont pas totalement tort ! Je ne suis ni humain, ni Ramâriä, mais un mélange des deux ! Les humains pourraient appeler cela l'immortalité s'ils venaient à découvrir ma véritable nature, mais les Ramâriäs, mon peuple, nomment cela des Crinos ! Ils sont rares mais existent vraiment ! Je suis l'union d'une « Surnaturelle » et d'un mortel ! Je connais mes capacités mais jamais je ne leur ferai ce plaisir ! Je préfère sombrer dans la folie et mourir que de déshonorer mes racines !
J'écris cette lettre parce que je sens que la folie commence lentement à prendre le contrôle sur moi. Bientôt je ne saurais plus qui je suis ni même comment je m'appelle à force de souffrir. Alors je tiens à graver sur le papier mes dernières paroles avant de...MOURIR...car oui, je suis certain de mourir ici, pourrissant dans mes propres excréments. J'espère juste qu'un jour quelqu'un découvrira ma lettre et aura le courage d'exterminer cette vermine ! Je pris la Déesse des Miséreux ; Meraph, pour qu'elle me libère de ce calvaire et que je puisse trouver la paix parmi mes nombreux congénères qui ont péris ici avant moi...
Charles Morel.Cette lettre laissa Yama bouche bée.
aaaa« Alors le règne des Scientifiques date d'aussi longtemps ?! », s'horrifia-t-il.
Il se questionna même sur cet homme qui s'était fait appeler « maître ». Cela pouvait-il être Henri ? Impossible vu la date de la lettre. Il devait peut-être s'agir de son grand-père, voir même de son arrière-grand-père. Mais ce n'était pas cela qui l'intriguait le plus.
aaaa« Crinos ? Alors l'union entre une Surnaturelle et un mortel est possible ? Mais ... Je suis- Non ! J'étais humain... Donc je ne peux pas être un Crinos. Mais si cette union est possible, alors mon immortalité par le biais du sang de Surnaturel est sûrement possible ! », songea-t-il, dubitatif.
Alors qu'il avait enfin une infime réponse à ses tourments, il entendit des bruits de pas s'approcher de la boutique.
aaaa« Cette odeur ! »
Il reconnut les crapules qu'avait engagé Roland à l'époque. Mais étonnamment, il n'avait pas le cœur à combattre ce soir. Il préféra sortir discrètement, après avoir bien remis en place le tapis et la table au-dessus de la trappe, et regagner son navire en se déplaçant telle une ombre dans les rues qui menaient au port.
A peine à bord, il pressa son équipage pour qu'ils prennent le large sur le champ.
aaaa« Levez l'ancre ! Nous partons ! aboya-t-il alors que de nombreux hommes faisaient un somme.
aaaa- Mais capitaine ! Nous venons à peine d'arriver ! » rouspéta l'un d'entre eux.
Les hommes les plus près cessèrent leurs activités pour observer avec une avidité malsaine le sang qui allait bientôt être répandu. La principale règle qui régnait sur ce navire était de ne jamais contredire le capitaine. Or oser aborder Jack Shadows de la sorte revenait à signer soi-même son arrêt de mort.
Jack le fixa de ses grands yeux gris semblables à deux lames de rasoirs. Il était à deux doigts de l'éventrer. Mais tout comme lorsqu'il avait entendu les hommes de Roland, il n'avait finalement pas envie de faire couler le sang. Sans compter qu'il avait bien vu ses hommes se regrouper pour assister au spectacle, ce qui confirma sa décision. Par esprit de contradiction et pour qu'ils n'oublient pas qu'il était imprévisible, il n'allait pas tuer cet imbécile. Ça ne l'empêcha tout de même pas de prendre un ton menaçant et sans appel.
aaaa« Pour une fois je vais être clément, tu vas continuer à vivre. » Lança-t-il bien fort pour être entendu de tous.
Puis il fit deux pas vers sa proie, qui blêmit à ces mots :
aaaa« Recommence et tu vivras aussi... Mais tous les jours jusqu'à ce que tu meures, je viendrais te couper un petit morceau. Tu auras besoin des mains le plus longtemps possible pour continuer à être utile alors je commencerais probablement par ta queue. »
Sans qu'il n'ait besoin de le dire, cette menace remit tous les hommes en action. Ils se dépêchèrent de quitter le port pour ne pas faire plus attendre leur capitaine.
Jack laissa la barre à Marcus en le prévenant qu'ils reprenaient leur destination initiale : les îles des Caraïbes. Comme à son habitude, il ordonna à son quartier-maître de venir le chercher au moindre problème, puis disparut derrière les portes de sa cabine.
Dans ses appartements, Yama alla s'installer à son endroit habituel : son bureau. Il s'assit sur sa chaise avant de mettre une fois de plus les pieds sur son écritoire. Puis, comme toujours, il laissa ses pensées dériver là où elles le voulaient.
Depuis qu'il était devenu capitaine, il ne cessait de le faire. Depuis qu'il avait perdu tout espoir de la revoir un jour... Alors que la fatigue le gagnait peu à peu, il eut la désagréable sensation que quelque chose pénétrait son esprit au moment où il sombrait dans un profond sommeil...
Là où il se trouvait il faisait chaud, très chaud. C'était presque irrespirable tant la chaleur était lourde et pesante. La brume était si épaisse qu'il ne discernait rien mais il entendait tout de même une cascade. Il tenta de marcher dans la fumée opaque. Cependant, il ne parvenait absolument pas à se repérer. Puis, une voix douce, cette même voix qu'il avait déjà entendue auparavant dans ses songes se fit entendre au loin.
aaaa« Yama... appela-t-elle alors qu'une légère ombre dorée apparut dans la brume.
aaaa- Qui est-vous ?! Et que me voulez-vous ?!
aaaa- Yama...Trouve ma cachette et je te dirai tout ce que tu dois savoir...
aaaa- Sortez de ma tête !
aaaa- Ecoute moi... Je peux t'aider...
aaaa- Mensonges !! hurla-t-il comme un animal blessé.
aaaa- Trouve-moi...
aaaa- Mais comment ? céda-t-il rapidement, un vil sentiment d'espoir s'immisçant en lui sans qu'il ne le veuille.
aaaa- Utilise tes sens... Ils sont bien plus éveillés depuis que tu as pris conscience de ta nature...
aaaa- Comment savez-vous ?!
aaaa- Je sais tout ce qu'il y a à savoir sur toi, Yama...Nous sommes bien plus proches que tu ne le crois...Nous sommes connectés...
aaaa- Je ne suis lié qu'à une seule personne et ce n'est pas vous ! grogna-t-il furieusement. Assez ! Sortez de ma tête !! Maintenant !
aaaa- Fais ce que je te dis et tu pourras vivre heureux... Je t'aiderai à avoir la chose que tu désires le plus au monde... Trouve moi... » répéta-t-elle une dernière fois avant de lentement disparaître.
Ces dernières paroles résonnèrent dans tout l'être de Jack.
aaaa« SheWolf », murmura-t-il, une nouvelle lueur d'espoir vibrant dans ses prunelles grises.
aaaa« Non attendez ! » hurla-t-il.
Mais il était trop tard, la voix était déjà partie... Jack le sentit car cette sensation qu'il avait éprouvée lorsqu'elle s'était immiscée dans son esprit avait disparue avec elle...
Lorsqu'il se réveilla, il dégoulinait de sueur et son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine.
Les yeux écarquillés de stupeur, il n'arrivait pas à s'imaginer que cela pouvait être vrai. Aurait-il définitivement perdu la tête à force d'espérer revoir sa compagne un jour ? Il n'en était sûr qu'à moitié.
Cette voix, cette sensation qu'il avait éprouvée pour la seconde fois... Il était presque convaincu que c'était bien réel, qu'il ne l'avait pas inventé. Mais pouvait-il vraiment se fier à ce cauchemar ? Il préféra ne pas y penser pour l'instant, se laissant un peu de temps pour revenir à lui.
Yama sortit de sa cabine en espérant que l'air marin lui remettrait les idées en place.
aaaa« Ça va certainement me réveiller un peu ! », se dit-il.
Le vent fouetta ses joues et fit virevolter ses cheveux mi- longs. Il se dirigea vers la poupe afin d'admirer l'horizon bleuté. Mais impossible t'ôter ce rêve de sa tête. Imaginer qu'il puisse réellement retrouver SheWolf le mettait dans tous ses états.
aaaa« La chose que je désire le plus au monde... », se répéta-t-il.
Était-ce bien trop beau pour être vrai ? Mais après tout, qu'avait-il à perdre à y croire finalement ?
Il inspira un bon coup, ferma les yeux et se concentra comme jamais. Il essaya de repenser à cette source. Cette source à la fois rocheuse et brûlante. Il s'imagina être à nouveau en ces lieux brumeux et incandescents. Puis, il pensa au bruit que la cascade avait fait. Ce son à la fois reposant et vivace. Brusquement, il n'entendit plus aucun vacarme extérieur, juste le clapotis de la cascade. Alors qu'il pénétrait lentement dans les profondeurs de son esprit, il sentit quelque chose changer en lui.
Il ouvrit les yeux, et vit une traînée jaune qui flottait au grès du vent lui indiquant un chemin. Le chemin qui le guiderait très certainement vers cette mystérieuse voix.
aaaa« Alors c'est ça qu'avait vu SheWolf lorsqu'elle était parvenue à pister les deux brigands !? », se questionna le beau ténébreux.
Cet étrange phénomène provenait de sa nouvelle capacité à détecter les individus à l'aide de son odorat devenu sur développé comme celui que SheWolf détenait de naissance.
aaaa« C'est de cela que parlait cette voix ? Mon sens de l'orientation combiné à mon nouvel odorat me permettent de pister ? Intéressant ! », songea-t-il.
Mais alors qu'il commençait tout juste à profiter de la découverte et de l'utilité de l'un de ses nouveaux pouvoirs, il réalisa que le navire ne se dirigeait en aucun cas dans la direction que lui indiquait la traînée jaunâtre. Il se précipita alors vers son quartier-maître.
aaaa« Marcus ! Fais demi-tour ! hurla Jack.
aaaa- Capitaine ? s'étonna le jeune homme qui ne comprenait pas ce changement soudain. Mais...
aaaa- Fais ce que je te dis !! »
Marcus s'exécuta donc en tournant la barre mais ce n'était toujours pas la bonne direction.
aaaa« Arg! Donne-moi ça. » pesta Jack, quelque peu exaspéré avant de quasiment lui arracher la barre des mains.
Marcus et le reste de l'équipage étaient perplexes. Ils commençaient doucement à se demander si leur capitaine ne perdait pas un peu la tête à force de boire trop de rhum à longueur de journées. Quelques messes-basses s'élevèrent sur le Scarlet Daemon.
aaaa« La ferme, bande de coqueberts ! » aboya Jack en leur lançant un regard mauvais.
Étrangement, plus personne ne parla après cela. Ils avaient beau être des truands de la pire espèce, ils tenaient tout de même à leur vie. Jack Shadows restait l'une des plus grandes terreurs marines et quiconque le défiait, finissait dévoré par les requins. Ils savaient que cela n'était pas une menace en l'air car ils avaient été témoin d'un massacre, quelques années plus tôt alors que quatre hommes avaient décidés de déclencher une mutinerie sur son navire. Encore aujourd'hui son équipage entendait les hurlements de souffrance de ces hommes qui se faisaient dévorer lentement par ces bêtes marines.
aaaa« J'espère que ce que j'ai rêvé est vrai... Que je n'ai pas halluciné et que mon nouveau pouvoir ne me joue pas des tours ! », pensa-t-il quelque peu inquiet alors qu'un silence pesait sur le bateau.
aaaa« SheWolf...Pourrais-je réellement te revoir un jour ? Je le souhaite du plus profond de mon être... », finit-il par se dire en soupirant...
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Le légendaire corsaire des mers-La Louve Blanche- Tome 2 : Le diamant noir
ParanormálníAlors que tout le monde pense que Yama est mort, SheWolf regagne son véritable royaume et son rang. Déterminée à ne plus faire subir à son peuple toute la souffrance qu'il avait subi à cause des Humains, elle décide de verrouiller les portails. Cepe...