Chapitre 2

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Jamais le colonel n'aurais voulu tuer intentionnellement Fullmetal. Il l'aime trop pour cela. Mais alors, je me demande encore ce qu'il faisait allongé ainsi sur lui. 
Je fronce les sourcils et continue à tirer.
Une balle dans le cou, l'autre dans la tête.
Je souffle et repart travailler, ne voulant penser à tout cela.
Mais c'est tellement dur quand Havoc et Breda me regardent, l'air inquiet.

- Lieutenant, je suis sûr que le colonel va s'en sortir. Après tout, il n'a rien fait de mal.

- Désolé adjudant Fuery mais quand on est allongé sur une personne baignant dans une mare de sang, on est forcément coupable.

Non, il ne l'est pas. Je suis sûr qu'il est innocent. Sinon, il ne pourra jamais atteindre son rêve, devenir chef de l'armée.  
Je me rassois et commence à lire un dossier quand Havoc me coupe dans mon travail.

- Lieutenant, nous voulions vous avertir que Fullmetal est réveiller.

Alors, il reste une chance. Aussi infime soit elle, il faut l'exploiter. Je ne sais ce que cela va donner, et cela m'inquiète légèrement, je me lève et regarde le reste de l'équipe avec un immense sourire.

- Une petite visite à l'hôpital, ça vous va ?

...

...

Enfin arriver devant l'immense bâtiment blanc, nous entrons. Nous demandons la chambre d'Edward Elric à un jeune homme un peu étrange qui nous fixe sans ciller.

- Le célèbre Fullmetal ? Oh ! J'ai cru comprendre qu'un de mes collègues s'est occupé de lui. Malheureusement il n'est pas mort !

Il me fiche une trouille noir. Je ne sais comment me comporter avec lui et après un rapide coup d'œil au autres, ils sont tout aussi paralysés.

- La chambre monsieur.

- Oui, oui, oui ! Alors c'est la 819 ! Mais ne vous en faite pas, il va revenir pour le tuer.

Pourquoi ai je cette désagréable impression qu'il parle du colonel ? Je me ressaisis rapidement, me traitant de tout les noms pour ma stupidité. Jamais Roy Mustang ne ferai ça ! Jamais...

Arriver devant la chambre de Fullmetal et prends une profonde inspiration. Je ne sais ce qui m'attend derrière cette porte et cela me terrifie. Un gamin terrifié ? Un enfant couvert de bandage ? Un   Edward endormi ?
Ce fut finalement un petit blond qui nous dit d'entrer.  Il avait certes quelque bandage sur son visage mais rien de bien méchant.

- Bonjour !

- Bonjour Fullmetal ! La forme ?

- Oui merci Havoc. Je suis juste un peu fatigué.

- Je peux vous posez une question, Fullmetal ?

- Bien sûr lieutenant !

J'eu subitement très peur. Peur des réponses qu'il allait me donner. Et si il me disait que le colonel avait réellement essayé de le tuer ?

- En veux tu au colonel ?

- Bien sûr que non ! Même si il était un petit peu bizarre ce matin, je ne vois pas pourquoi je lui en voudrai...

- Ce matin ?

- Oui ! Il m'a rendu visite, mais il a dû repartir rapidement à cause de tout c'est dossier en retard !

- Alors... Tu ne te rappelle de rien ?

- Non. Je me suis endormis dans mon lit chez moi et je me réveille à l'hôpital avec un mal de ventre.

- Un mal de ventre ?

- Oui, regardez. Je vous préviens, c'est un peu sale.

Et il releva son haut pour laisser apparaître un immense bandeau blanc taché de rouge.
J'eu un haut de cœur et si fut, à mon plus grand soulagement, Fuery qui reprit la parole.

- Ça fait pas mal ?

- Beaucoup mais grâce au calmants , je ne ressens pas trop la douleur.

- Je... crois qu'on va te laisser, Fullmetal.

- Attendez lieutenant ! Le colonel reviendra me voir quand ?

Alors il n'avait réellement aucun souvenir de ce qui c'était passé ? Je souris doucement, me demandant comment il faisait pour avoir autant de chance et de malchance et le prit dans mes bras. J'avais eu si peur pour lui. Le savoir quasiment mort à cause du colonel m'avait réellement terrifié mais le voir ainsi me soulager plus qu'autre chose. Même si il ne pourrait témoigner pour sauver le colonel...

- Il est très occupé, Fullmetal. Je ne pense pas qu'il reviendra bientôt. Mais je resterai avec toi aussi longtemps qu'il le faudra.

- Oui, merci lieutenant, même Alphonse m'a abandonné.

- Comment ça ?

- Le colonel m'a dit qu'il été partit à Xing !

Alors il avait décidé de lui mentir jusqu'au bout. Non, ce n'était pas possible que ce soit lui le coupable. Certainement pas.
Je souris doucement et m'assis sur une chaise. Les autres commencèrent à partir et seul Breda resta dans la pièce.

- Oui ?

- Lieutenant ! Je voulais vous parler du comportement de l'homme.

- Quoi ?

- Il me rappelle une veille histoire.

- Et ?

- Elle parle de comment les esprits malicieux réussissaient à s'emparer du corps de leur maître.

- Les esprits malicieux ?

- Des sorte de fantôme qui hante le corps d'une personne. Nous en avons chacun un, d'après une légende, mais parfois, certain réussisse à s'emparer du corps de leur hôte.

- C'est ridicule. Partez ! Fullmetal doit dormir.

- Oui lieutenant !

Et il partit, me laissant seule avec le blond. Je me mis à le caresser les cheveux pour qu'il s'endorme  et je repensa à ce que Breda m'avait dit. À dire vrai, cela me terrifiait. Toute cette histoire me terrifiait. Et j'aurais aimé être entrain de dormir pour me réveiller et me dire que tout cela n'était qu'un mauvais rêve.

Mais voilà, le colonel allait être jugé, Fullemtal avait été blessé et moi, je m'occupai secrètement de cette enquête.

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