Je suis sobre ! - L'attaque des Titans.

Partie 3 -Segment 1 : "Dégage !! DEGAGE EREN, PUTAIN !".

Petite explication avant de vous laisser avec cette partie ; Normalement, comme dans tout Three-Shot, il n'y a que trois parties. Cependant, j'ai décidé de couper cette partie en deux pour vous permettre d'avoir la suite un peu plus vite, car, avant cette histoire était sur le compte de quelqu'un d'autre, qui avait bien spécifié que j'en étais l'auteur. Malheureusement, cette personne a supprimé son compte, et, du coup, toutes mes histoires.

Etant donné que j'avais vu que l'histoire plaisait à pas mal de monde, je la remets ici.

Lorsque que j'aurais écrit les deux segments, je fusionnerai surement les deux parties pour avoir un réel Three-Shot.

Sur ce, bonne lecture !

PS : Ce segment sera beaucoup plus court que les deux parties précédentes.

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Une semaine plus tard...

Un éclat de soleil s'enfonça lentement dans la pièce, se faufilant entre les lattes de bois qui barraient son chemin. Il glissa sa douce lumière contre le blanc cassé d'un bureau où les livres s'éparpillaient de part et d'autre du meuble, puis parcourut l'élancement d'un lit deux places d'un long rayon évasé, avant de s'évanouir contre un mur aux tons crème, juste au milieu d'une bibliothèque et d'un petit dressing.

Et Mikasa referma d'un coup brusque les volets. Le noir étendit ses sombres desseins dans la chambre tandis que la brune s'écroulait sans sa froideur légendaire contre sa couette fraîche. Elle se roula en boule dans un coin de son lit et posa son front contre le dos de ses mains, les yeux fermés à s'en faire mal. Son corps recroquevillé était agité de soubresauts nerveux qui, lui semblait-elle, ne lui ressemblait guère.

- Merde..., murmura-t-elle dans un souffle, les mâchoires serrés, ça fait chier !

Une flopée de jurons passa la barrière de ses lèvres et une larme lui échappa. Mikasa avait envie de hurler à n'en plus pouvoir, à s'en casser la voix et à s'abandonner dans la colère, mais seule la tristesse arrivait à étioler son souffle, dans son écharpe toxique ; elle suffoquait, sans arriver à canaliser les pleurs qui surgissaient de ses yeux gris embués.

La brune, depuis ce déplorable accident avec Annie, restait enfermée dans sa chambre, à réfléchir et à déprimer. Pourquoi donc avait-elle eu la sottise de coucher avec la blonde ? Bien qu'elle ne s'en souvînt pas, des flashs et des sensations lui parvenait parfois, comme une piqure de rappel qui lui indiquait combien elle avait été stupide. Car c'était sa faute. C'était elle qui avait bu sans retenu et sans limite, elle qui avait sauté sur Annie, et elle qui pourrissait maintenant de l'intérieur, comme violée dans sa pudeur. Un étau de culpabilité comprimait sa poitrine, envers son ex rivale, car elles ne pouvaient plus se considérer comme tel, après ce qui c'était passé, n'est-ce pas ?

Un grondement de colère rugit en elle tandis qu'elle explorait toute l'étendue de la noirceur de ses pensées. Même en prenant du recul, elle ne voyait rien de positif à ce qui était arrivé. Son corps, autrefois pur de toute trace charnelle, était désormais souillé d'un orgasme qu'elle ne se souvenait pas avoir eu. D'autres larmes roulèrent sur le velours de ses joues pâles. Je... Je n'en peux plus... Aidez-moi... Un autre flash illumina son esprit hagard.

Annie... De fins cheveux blonds auréolaient son visage comme si un ange avait pu lui enseigner toute la grâce divine dont elle faisait preuve avec son innocence placardée partout sur son corps. Ses deux perles opalines, brouillées de désir et d'excitation mêlés comme leurs membres tremblants, étaient dissimulés derrière deux rangées de cils épais qui allongeaient son regard perçant. Son épiderme d'une blancheur laiteuse éclairait son corps aux teintes froides tandis que deux lèvres carmines s'ouvraient sur un souffle erratique qui témoignaient tout en simplicité de ce qui se déroulait.