Vidée et lassée
Fatiguée..
Ça permet au moins de se détourner
Je pense trop...
Arrête de penser!
Chut...
Voilà, respire...
Les muscles deviennent lourds
La pensée devient irréelle
Tout est plus beau, plus doux
Le monde passe de sombre et dense
A doux amer
C'est ça... Doux amer
Comme la caresse d'un être dont on sait le départ proches
Ce n'est plus la morsure de chiens errants
Formant une meute de hyène autour d'un cadavre
C'est n'est plus les mains détruisant, s'appropriant
Un corps trop frêle pour se défendre
S'y attaquant la nuit, sortant de souvenirs infâmes
Aux présences si réel, que le frisson de la honte et du dégout s'empare de moi
Non, ce n'est plus tout ça
C'est la destruction d'une vie que je n'ai jamais voulue
C'est la fausse béatitude de ces petits bouts de paradis
Ce ne sont pas les mots glacés et coupants
Plein de vérité d'horreur de mon frère
C'est la douceur de ces baisers