Chapitre 8 ~ Lia

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     Le trajet jusque chez lui dure environ dix minutes. Pas une seule fois, il m'a regardée ou adressé la parole.

     Est-ce qu'il regrette déjà ? Il m'a pourtant promis de ne plus me blesser... Je ne comprends pas... Il m'a embrassée avant de partir et plus rien...


     Il tourne à droite et s'engage sur un petit sentier. Au bout d'une centaine de mètres, nous arrivons devant une immense maison.

     Vous savez, le genre à colonnes avec un énorme jardin, une piscine olympique et tout autre annexe indispensable ?

     Je ne savais pas qu'un tel endroit existait aussi près de la Fac. Bon faut dire qu'elle est bien cachée.


     Comment peut-il se payer un endroit pareil avec son salaire de professeur ?

     Il ne doit pas vivre seul ici, c'est bien trop grand pour un seul homme...

     Oui, c'est ça ! Il doit être en colocation.

     Mince... J'espère qu'on ne tombera pas sur un de ses amis...


     Aaron actionne une petite télécommande qui ouvre le grand portail en fer forgé et avance jusqu'au garage qu'il ouvre aussi à distance. Il est gigantesque ! Il se gare à côté d'une voiture blanche et je peux apercevoir deux motos.

     Non... Il ne peut vraiment pas se payer tout ça avec son salaire...


     Il sort du véhicule, fait le tour, m'ouvre la portière et me tend la main pour m'aider à descendre.

     Je lui souris timidement.

     Il me guide vers un petit escalier situé en face de l'automobile blanche. Nous le grimpons et arrivons devant une porte. Il l'ouvre et me fait signe d'entrer.


     — Bienvenue chez moi. Murmure-t-il.


     L'entrée est incroyable. Les murs et les meubles sont en blanc laqué. Quelques sculptures modernes sont disséminées un peu partout ce qui rend l'endroit chaleur.

     Et cet escalier ! Il est magnifique tout en verre. Il donne accès aux deux étages.


     — Viens... Me dit-il en me prenant par la main et me menant dans un immense salon.


     La pièce est tout aussi moderne que le hall. Deux canapés d'angles noirs et gris trônent au milieu de la pièce et un écran plat est accroché au mur près de la cheminée. Je suis ébahie par le contraste entre l'intérieur et l'extérieur.


     — Tu veux boire quelque chose ?

     — Euh... Oui, avec plaisir. Je réponds.


     Prof Sexy disparaît puis revient quelques minutes plus tard avec deux verres. Il m'en tend un.


     — Qu'est-ce-que c'est ? Je demande.

     — Du rosé.

     — Je n'en ai jamais bu.

     — C'est un vin très doux. Il vient de France.


Forever me #1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant