SANS ~ Chapitre 23 ~ Aaron

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     Je redescends et rejoins Lia et Noémie dans la cuisine.

     Je tente d'aider Ma Princesse avec une bouteille mais avec nos plâtres, nous ne sommes pas habiles.

     Noémie s'en rend-compte et nous chasse au salon ce qui nous fait rire.


     — Elle ne changera jamais. Dit-elle.

     — Ouais. Déjà à l'ép...


     Merde ! J'ai failli faire une gaffe.


     — Quoi ?


     Sors de là, Aaron, ça évitera que tu racontes n'importe quoi.


     — Non, rien. Je vais dans mon bureau. Allonge-toi sur le canapé.


     Je fais demi-tour et entre dans mon antre.

     Bon ben, j'ai plus qu'à m'y mettre... Je ne pensais pas avoir autant de copies... Ca risque d'être long...

~~~~~

     Hein ? Qu'est-ce-que... Merde ! Lia !


     — NON ! NON ! JE VOUS EN SUPPLIE ! NE ME FAITES PAS DE MAL !...

     — Lia ! Princesse ! Réveille-toi !

     — NON ! LACHEZ-M...

     — Chutchutchutchut. Tout va bien, Bébé.


     J'essaie de la calmer. Son cauchemar l'a vraiment effrayée.

     Je déteste la voir aussi triste. J'ai vraiment envie de l'embrasser.

     Fais-le...

     Je baisse le tête et pose mes lèvres sur les siennes. Elle répond à mon baiser avec ardeur et nous finissons nus, moi en elle.


     PUTAIN ! QUEL PIED ! PAPA EST RENTRE A LA MAISON !!!


     Elle m'a tellement manqué. Ca va être rapide mais intense. J'attends depuis trop longtemps !


     Rassérénés, nous nous endormons, moi toujours en elle.

     Je suis au Pa-ra-dis !

~~~~~

     — Miss ! S'écrie Tobias en se dirigeant vers moi avec son fauteuil. Comment te sens-tu ?

     — Super ! Et toi ?

     — Hâte de ne plus avoir ce fichu fauteuil.

     — Princesse...


     Je l'étreins tendrement et nous entendons Noémie pester.


     — Vous êtes répugnants !

     — Ce n'est pas ce que tu disais quand nous étions ensemble... Commence-t-il. Merde... Désolé, Chérie.


     Je ne sais plus où me mettre et suite à sa demande, nous lui racontons notre amourette de Fac.

     Je suis ému car elle le prend plutôt bien, même trop bien puisqu'elle se moque de moi.


     — Je t'aime, Lia. Plus que tout. Et ce bébé... J'en suis déjà fou.


     Des larmes coulent sur ses joues. Je les essuie, prends son visage en coupe et l'embrasse passionnément, comme toujours.


     Noémie nous ramène à la réalité en nous rappelant que notre avenir est toujours sur la sellette.

     Je décide d'appeler mon père.

~~~~~

     — Je suis content que tu m'aies appelé, fils.

     — Oui, nous ne pouvons plus faire les autruches.


     Mon père ne peut pas faire grand chose pour notre couple au seing du campus. Il doit rendre des comptes. Il fait son possible mais ce n'est pas évident pour lui et je ne veux pas qu'il perde sa place.


     Je désespère de trouver une solution et je ne veux pas perdre Lia.

     Ni ton boulot...


     — Mais qu'est-ce-qui vous a pris de vous foutre dans un merdier, pareil ? Aaron, tu es un adulte, bon sang !


     Noémie se met en colère.

     Depuis le temps que ça couvait.


     Le ton monte, je n'ai jamais vu Lia aussi énervée. Rayan arrive à calmer sa fiancée. Nous nous expliquons enfin et obtenons les consentements de mon ex et de mon père.


     — Je peux vous dire ma solution ? Nous demande Ma Belle.


     Nous la regardons.


     — On t'écoute, Princesse.

     — Je vais arrêter la Fac.


     C'est quoi ce bordel ?


     Elle argumente sa décision. Noémie n'est pas vraiment d'accord. Mon père confirme les dire de Lia. Sa grossesse risque de poser problème à un moment.


     — Tu as tout prévu à ce que je vois. Bougonne sa sœur.

     — Eh oui ! Je vais demander à Sam pour faire plus d'heure. Je dois trouver un petit apparte...


     Quoi ?! Alors là, elle rêve !


     — Hors de question ! Pour les heures en plus et l'appartement ! Je peste. Tu viendras habiter ici !

     — Je ne veux pas...

     — Ta place est au près de moi. Mini-nous aura besoin de ses deux parents et moi de toi.

     — Moi aussi. Murmure-t-elle.

     — Et en ce qui concerne ton travail au café, on en rediscutera. Je n'ai pas l'intention de passer mes week-ends sans te voir.

     — Mais je veux continuer à travailler !

     — Je t'aime, Princesse. Lui dis-je en posant mes lèvres sur les siennes.


     Super distraction, Aaron ! Bravo !

Forever me #1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant