Pénombre

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Un réveil brutal, cauchemar récurrent mais persistant,

À chaque fois c'est la même chose, je me réveille et je me sens transi,

Paralysée par la peur, par la vérité : la solitude.

Ce moment, où j'aurais tant besoin de quelqu'un,

Pour un peu de réconfort, de tendresse, ou juste une présence qui me regarderait chaleureusement,

Un œil attentionné, posé sur moi, qui pourrait me réconforter,

Je suis seul, mes peurs m'entourent, me hantent,

Elles me maudissent, me répètent en boucle tout ce que j'ai raté :

Ma vie entière, elles abattent sur moi une litanie de malheur :

Ce que je suis, me parlent de ce que j'aurais pu réussir :

Tout ce que j'ai abandonné en chemin,

Je me recroqueville tandis que ces spectres me tournent autour,

Je suis paralysé, ils me paralysent, et je reste seul,

Je tente malgré tout de lutter, en vain,

Chercher une réussite pour retrouver la lumière, elle se cache, loin de moi,

Il me le dise, tout cela a disparu, il faudrait juste une présence.

Une présence dans ce désert, impossible,

La nuit passe donc lentement, jusqu'au lever du soleil,

Seul lumière qui m'est permise, pour chasser mes démons.

Le Bazar écrit...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant