Le commencement de toute une vie

Chapitre 3

Cela fait exactement 1 heure que je cherche désespérément le Dr Shepherd en vain. Je décide donc de m'arrêter 2 min à la cafétéria de l'hôpital pour prendre un café. Mais une voix derrière moi va m'écourter cette pause.

... : Dr Grey...

Je marque un temps d'arrêt, j'ai très bien reconnu cette voix mais il faut bien que je me retourne alors...

M : Oui Dr Shepherd ?

D : Cela fait plus d'une heure que Bailey vous a envoyé avec votre titulaire. Seriez-vous en train de m'esquiver ?

M : Non ! Vous ne pouvez pas dire que je vous esquive ! Cela fait une heure que je parcours les moindres recoins de l'hôpital à votre recherche. Je me suis seulement arrêter à la cafétéria pour faire une pause.

D : on vous a distribué un biper à votre arrivée non ?

M : oui mais je ne voulais pas vous déranger...

D : Après votre réaction de ce matin, j'ai du mal à vous croire. Enfin bref, je vous laisse finir votre café et je vous attends en chambre 2798 pour votre première consultation -il me dépose un dossier- Étudiez ce dossier, c'est celui du patient. Je veux que dans la chambre vous me fassiez un résumé de pourquoi il est là et que vous puissiez répondre à toute mes questions ok ?

Je lui réponds par un simple signe de tête

D : Et dépêchez-vous vous n'avez que 10 min -il part-

Je me mets directement au travail. Même si l'ordre vient de lui et que je n'ai pas trop envie de lui obéir, je ne veux pas que ça arrive aux oreilles du Dr Bailey et qu'elle m'envoie à la mine.

Et me voilà 10 min plus tard à attendre le Dr Shepherd tout en continuant à apprendre le dossier.

D : Oh Dr Grey, je vois que vous êtes à l'heure c'est bien pour un premier jour. Espérons que vous serez toujours à l'heure à la fin de la semaine pour que Bailey ne vous haïsse pas plus que maintenant -il rit-

Je vous avoue qu'à ce moment je le regarde méchamment mais j'en ai marre de ses commentaires, je ne lui ai rien demandé moi !

D : aller suivez-moi dans la chambre du patient.

Il rentre et je le suis, toujours le dossier à la main, prête à lui faire un bilan.

D : Dr Grey je vous écoute.

M : Katy Boyce, 16 ans, connaît de nombreuses crises d'épilepsie depuis quelques mois.

La consultation dure une dizaine de minutes avant que le Dr Shepherd ne l'emmène passer un scan. Bien évidemment, je le suis, un peu en retrait

Arrivés au scan nous attendons les résultats dans la salle prévue pour. Il est assis devant les ordinateurs et moi sur un canapé toujours en retrait, espérant qu'il m'oublie et qu'il soit concentré sur les scans qui ne sont toujours pas là. Malheureusement il en a décidé autrement.

D : Vous êtes la fille du Dr Ellis Grey ?

M : Pardon ?

D : Je vous demande si vous êtes la fille du Dr Ellis Grey.

M : Oui mais je ne préfère pas en parlé...

D : Pourtant vous devriez être fière, moi à votre place j'en serai fier

M : Oui mais vous ne savez pas ce que c'est que d'être proche de quelqu'un juste parce que vous êtes de la famille de quelqu'un de réputé dans le métier. D'être proche de quelqu'un parce que celui-ci veut se rapprocher de votre mère pour lui poser toutes sortes de questions, toutes aussi nulles les unes que les autres ! Alors non je ne peux pas être fière d'avoir une mère qui m'a éloignée de toutes relations amicales !

D : oh euh... ok...

Pour une fois que j'arrive à lui clouer le bec à lui, je suis assez fière. Heureusement que les résultats du scan apparaissent enfin sur les écrans sinon je redoutais une autre question à propos de ma mère ou de je ne sais qui d'autre.

D : Approchez et dites-moi ce que vous remarquez ?

Je m'exécute et analyse les scans.

M : Je penche pour une rupture d'anévrisme ?

D : Vous penchez ou vous êtes sûre ? Il ne faut jamais hésiter en chirurgie, et encore moins en neuro ! On ne vous a pas appris ça à la fac ?

M : C'est une rupture d'anévrisme.

D : Bien vous avez raison.

M : Et qu'est-ce que vous allez faire ?

D : Et bien l'opérer, tu as trouvé la rupture d'anévrisme donc je te laisse assister à l'opération, tu ne seras-là que pour observer !

M : je... merci

D : Ne me remercie pas trop vite, j'ai des post-ops à aller voir, tu vas y aller à ma place, tu notes tout sur leurs dossiers, ils se trouvent aux bureaux des infirmières. Je vérifierais tous ce que tu écris donc ne fais pas de fautes si tu ne veux pas te retrouver à la mine le reste de la semaine.

Et il part, me laissant là avec tous ces post-ops à aller voir

Ce n'est que quelques heures après que je finis tous ces post-ops. Ma main n'a plus la force d'écrire, je crois que ça se remarque sur les derniers dossiers. Bientôt mes jambes ne pourront plus me porter. J'ai perdu toutes notions de temps. Et la seule chose que je veux c'est dormir. Je pars à la recherche d'une salle de garde libre mais comme Bailey nous l'a dit tous les titulaires les accaparent. Je me retrouve donc sur un brancard en plein milieu du couloir en train d'essayer de dormir parmi tous les bruits du personnel et des patients.