Une thérapie à 2 centimes

Refrain assourdissant

Je me réveille, j'ai l'impression d'avoir dormi 1h mais ce n'est pas le cas. Un sommeil sombre et profond, celui où l'on espère faire un rêve mais rien ne ce produit, celui où vous avez l'impression que votre corps n'est plus vraiment là, perdu entre deux dimensions. J'éteins mon réveil et allume la lumière.

Bordel de merde, sa fait mal !

Je ferme machinalement les yeux et j'en profite pour tourner ma lampe de chevet, j'ouvre lentement les yeux et les referme aussitôt. Après plusieurs fois je retrouve une vue à peu près normal, je pousse ma couette et là, toute ma soirée me revient en tête. J'ai envie de pleurer mais les larmes ne viennent pas, c'est tellement frustrant, de se sentir à ce point vulnérable. Je repense à mon bras.

Oh oui, mon bras c'est vrai qu'hier il a morflé

Je retire la couette, et regarde avec dégoût l'intérieur de mon bras qui avais plusieurs cloques placé au centre de petits cercles de peau brûlée le tout étendu sur 15 bons centimètres. Je file prendre un tee-shirt avec de grandes manches et un sweat assez épais pour cacher ce qui me sert de bras, j'enfile le premier jeans que j'attrape et fonce prendre mon petit-déjeuner. Une fois prêt je descend prendre mes chaussures et monte dans la voiture. Je passe ma journée à essayer de faire bonne figure, mais mes amis s'en rende compte assez vite et je fini ma pause de 10h à pleurer comme un débile dans les toilettes du lycée. J'entend les gens qui passent et qui chuchotent mais je m'en fous, plus rien ne compte à présent. La sonnerie retentis et j'attend que tout le monde sorte pour me rincer le visage, j'ai les yeux rouges et gonflés, ma bouche est pâteuse et mes oreilles sifflent. Je finis par prendre mon sac et je monte en cours. Tout le monde me regarde comme une bête de foire, ou, avec compassion j'arrive pas vraiment à savoir, tout est flou j'écoute le cours d'une oreille et passe mon temps à regarder le fond de ma trousse. Mon téléphone vibre dans ma poche, je vérifie même pas si le prof me regarde et je le sort discrètement. Ma meilleur amie m'as envoyer une capture d'écran avec un message de sa part "Désolé que tu vois ça, mais je préfère te l'apprendre par moi même ...", je regarde attentivement la photo et je reconnais immédiatement la tête de la personne, cette personne qui avais briser son coeur auparavant, celle qu'il a insulter de tout les nom et dont il m'avais dis de ne pas m'inquiéter, il me disais qu'ils n'avais plus de contact et qu'il ne lui pardonnerais jamais.

Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais ...

C'est son ex qui prend la pose avec une citation de nekfeu.

"Le coeur veut rien savoir, alors on le supplie, l'amour on n'le fait pas, on le subit"

Elle l'a identifié dessus et il a aimer sa photo. J'ai des haut le coeur, une violente envie de vomir, je range immédiatement mon portable dans ma poche et lève la main. Le prof m'interroge et avant même que les mots sortent de ma bouche, j'éclate en sanglot, et quitte la pièce aussi vite que possible. Je loupe une marche et m'éclate la figure, j'ai du mal à respirer et j'entend quelqu'un crier, Lenna peut-être, le son de sa voix me semble lointain et ma vision se brouille, je ferme les yeux. Quand je les ré-ouvrent, il y a beaucoup de monde et ils m'assaillent de questions j'arrive pas à leur parler j'ai plus la force de parler je me sens las, et je repars dans les vapes.

Où suis-je ? Il fait sombre et froid, pourquoi je vois rien ? Pourquoi je ne sent rien ?

Je me concentre sur les son que j'entend, j'essaye de les approcher, je les entend ils sont plus prêt encore. J'ouvre les yeux et regarde le plafond de l'ambulance, un homme se rapproche de moi et pose un tas de question dont je me serais bien passé. 

_Qu'est ce qui c'est passer ?

_Tu as fais une vilaine chute dans les escaliers, tu te sent comment ?

_Ça va, j'ai juste l'impression d'avoir fait la sieste, vous allez m'emmener à l'hôpital ?

_Non je pense pas, de ce qu'on voit il n'y a rien de grave, et les résultat aux tests confirme le fait que tu va bien. Tu veux qu'on appelle tes parents ou tu préfère retourner en cours?

_Je vais retourner en cours, le lycée à du prévenir mes parents mais si vous dites que tout est bon alors je vais rester

Il tire une drôle de tête, je pense que c'est la première fois qu'un jeune doit lui dire quoi préfère retourné en cours.

_Je m'attendais pas à cette réponse mais ok pas de soucis, vas y tu peux y aller.

Je sors de l'ambulance, fait le tour du bâtiment et rentre dans le lycée. Je monte les marche une par une.

T'es vraiment sur de vouloir faire sa? Tu sais à quel point sa risque de faire du mal ?

Je me répond oui et prend la petite boîte de médicament dans mon sac, c'est mes parents qui m'ont conseillé d'en avoir une au cas où je me sentirais malade. Je mélange et met tout les cachets dans ma bouche, je les mastique pour qu'ils soient plus simple à avalé. Je toc à la porte et rentre en classe, tout le monde se retourne, je souris et continu d'avancer, je m'assseois et demande si quelqu'un a de l'eau. Je bois pour faire passer le goût et rend la bouteille à sa propriétaire, les filles discutent autour de moi, elles ont l'air heureuse et sa me convient très bien. Je regarde chacune d'elle et plonge ma tête dans mes bras, cette fois je ferme les yeux de ma propre initiative, leurs voix me berce et je me sens partir vers ce sommeil éternel.

Merci à vous d'avoir été là pour moi mais je vous ralenti plus qu'autre chose, réalisez vos rêves les plus fou et ne refaites pas les même erreur que moi. Je veillerai sur vous de tout là-haut, je vous aime !