DEUX

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骨头的画家
CHAPITRE DEUX.

Samedi, 8 décembre

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Samedi, 8 décembre.

Un entrepôt abandonné a pris feu. Aucune victime signalée, cause inconnue.

SON prochain grand travail arriva deux semaines plus tard, et comme d'habitude ce fut Kris qui répondait à l'appel téléphonique et notait pour lui le nom et l'adresse du client. D'une certaine manière, Chanyeol avait réussi à trouver le lotissement sans trop se perdre, longeant le chemin entier dans ses chaussures brillantes, son manteau battant dans le vent glacial. Le lotissement était plutôt loin à pied, un peu isolé, sur une colline juste à l'extérieur des abords de la ville.

Au fil des semaines, le temps devint plus frais, la fraîcheur se transformant en un gel, et Chanyeol frissonna alors qu'il levait sa main gantée pour appuyer sur la sonnette, placée sur un des piliers massifs qui supportaient les grilles.

À travers ces grilles de fer, il aperçut un sentier étroit menant à une grande maison blanche entourée d'arbustes et de buissons méticuleusement taillés et façonnés. Il y avait un petit jardin de fleurs fanées sur le côté et il pensait pouvoir apercevoir au loin quelques arbres, des branches nues dans le froid de l'hiver. L'endroit était étrangement familier et Chanyeol ressentit un frisson le long de sa colonne vertébrale, mais il l'ignora, l'attribuant au froid.

Au bout de quelques minutes, il sonna à nouveau à la porte et recula devant la porte pour se réchauffer. Craignant d'avoir commis une erreur avec l'adresse, Chanyeol sortit à contrecœur le bout de papier de sa poche, les yeux parcourant les mots que Kris avait griffonnés à l'encre rouge. Il inspecta mentalement la rue et fit correspondre le numéro 6 sur la plaque près de la porte avec celui qui était griffonné sur le papier, soupirant alors qu'il levait le bras pour pousser la cloche une fois de plus.

Une forte rafale de vent le frappa alors et il serra fermement son foulard autour de son cou, toujours agrippé au morceau de papier, de peur que le vent ne le fasse envoler. Les mots inhabituellement ordonnés sur le revers attirèrent son regard et il les regarda par sa frange en désordre. Il se demanda alors à quoi pouvait bien ressembler son nouveau patron, en lisant le nom à voix haute, laissant les syllabes rouler sur sa langue.

Byun Baek Hyun.

Cela lui prit encore dix minutes de pas agités et de tapotements impatients avant que Chanyeol ne voie l'employé de maison longer le chemin conduisant à lui en boitant. C'était un homme âgé, grincheux, au dos voûté, et au visage figé dans un renfrognement permanent. Chanyeol n'eût cependant pas le temps de se lever pour le saluer convenablement car il trébucha. L'employé tint son bras avec une force surprenante, des doigts courts et épais s'enfonçaient dans son avant-bras. Cela lui faisait mal, mais Chanyeol resta silencieux alors qu'il faisait de son mieux pour ne pas trébucher sur les rochers et les galets égarés, observant silencieusement les sculptures grotesques de gargouilles et chiens qui encadraient l’entrée du bâtiment.

the painter of bones | chanbaekOù les histoires vivent. Découvrez maintenant