Imprévu (Tome 1)

27. Poisson d'Avril (partie2)

Bonjour/Bonsoir, voici enfin la seconde partie du chapitre 27 avec beaucoup de retard mais j'ai aimé l'écrire. J'ai eu l'inspiration avant-hier et je n'ai pu le terminer qu'à 1h du matin. Je suis fatiguée, j'espère qu'il n'y a pas trop de fautes! Il reste deux-trois chapitres avant la fin! Bonne lecture à tous.tes!! N'hésitez pas à commenter vous faites rire à chaque fois, likez si il vous plait!! XOXO

PDV OMNISCIENT

Il n'était pas encore onze heures trente, il restait une heure avant le repas du midi. Un calme plat régnait sur Poudlard, il était à la fois pesant et excitant. Il poussait chaque personne dans ses retranchements. Le troisième année de Poufsouffle qui est toujours assit en fond de classe et qui ne parle jamais par timidité est le premier à jeter une bombabouse dans le bureau du concierge de l'école Mr Rusard, après avoir récupéré les cartes Chocogrenouilles que celui-ci lui avait confisqué sans raison. La jeune fille à qui personne ne parle parce que des rumeurs étranges de maladie incurable et contagieuse se sont propagés à son insu dans toute l'école organise une vendetta contre ses oppresseurs avec d'autres élèves opprimés. En bref, le premier avril est une journée faite pour la farce, bonne ou mauvaise, interdite ou acceptée, petite ou gargantuesque. Cette journée n'a pas pour but de pousser tout le monde à s'accuser ou à se soupçonner, simplement à apprécier l'humour peu importe sous quelle forme il est montré.

Cependant, cela n'empêche pas la paranoïa de certaine personne, plus particulièrement les professeurs de Poudlard. Certains savent qu'ils ne seront pas la cible d'une farce de mauvais goût tout simplement parce qu'ils sont aimés par les élèves tandis que le professeur Rogue se terre, craignant une attaque à tout moment. Il avait verrouillé ses réserves et sa salle de classe puis c'était rendu dans ses appartements, adjacents à ses réserves. Au moindre bruit, il pouvait entrer en trombe dans celle-ci. Or, les jumeaux avaient impérativement besoin de rentrer dans cette salle.

Fred tournait en rond dans le couloir désert pendant que George regardait par la fenêtre. Ceux-ci c'étaient retrouvés dans un coin sombre du château, dans un couloir peu fréquenté. Le couloir du troisième étage, autrefois interdit redouté par les élèves de Poudlard. Le premier jumeau cherchait un moyen de pouvoir entrer dans la réserve sans être surpris, ni même suspecté, tandis que le second observait le parc à travers la fenêtre. En réalité, ce dernier observait quelque chose de plus attrayant, plus précisément quelqu'un. Il admirait Angelina volant sur son balai jouant un match de quidditch avec ses amies. Ses cheveux noirs voletaient dans le vent avec une grâce qu'il n'avait que très peu vu chez une fille. Il pouvait imaginer son rire fendant l'air en une sonorité très aigue et il frissonnait. Il était mordu d'elle. Fred arrêta de tourner en rond brutalement.

« - Peut-être qu'une bombabouse pourrait nous être utile ? Se demandait-il à haute voix. Il hocha négativement la tête. Trop banal et bancal. L'odeur envahira l'étage beaucoup trop vite et on se fera attraper. Il reprit sa marche, pensif. A quoi tu penses frérot ? » Demandait-il brusquement, frustré de voir que son jumeau était perdu dans ses pensées. George ne répondit pas, il était beaucoup trop loin, sur la Lune probablement. Fred s'approcha et observa la vue par-dessus l'épaule de George. Angelina. George se redressa.

« - Tu penses que ce serait mal d'utiliser notre idée pour savoir ce qu'elle pense de notre relation ? Sans faux-semblant, juste la vérité. » Demanda George, pensif.

« - Elle ne te le pardonnera jamais si tu fais ça.... Tu connais Angie, elle se vexera et sera très en colère contre toi. » Avouait Fred en posant une main réconfortante sur l'épaule de son frère.

« - J'ai peur tu sais. Peur qu'elle ne veuille pas de moi. Regarde-la, elle est époustouflante, jolie, intelligente, drôle, intrépide, imprévisible... George énuméra une bonne vingtaine de compliments, faisant rire Fred. Pourquoi tu ris encore ?! »