Chapitre 17

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Je m'étais réveillée avec une drôle de sensation. Comme s'il m'était arrivée quelque chose dont je n'avais pas conscience. Je ne souvenais pas non plus d'être retournée auprès des autres. Je suis sûr que je me trouvais sur le rocher quand je me suis endormie.
Bon, passons. Je me levais, pour me dirigeais vers la rivière, je m'aspergeais le visage avec l'eau d'un petit ruisseau pour retirer les brins de fatigue restant. Je me levais et me retournais subitement... pour me retrouvais nez à nez, où plus tôt nez à torse avec Albane.
- Décidément, ça devient une habitude ! Dit-il
- Hein ! De quoi tu parles ? Demandais-je en me tenant le nez douloureux.
Il détourna le regard.
- Rien, rien.
Je sentais comme une sorte de malaise entre nous. Mes joues était en feu ! Et mon cœur battait la chamade. Non, mais c'est quoi le problème ! Je me décalais pour retourner au camp.
Après avoir remballé toute les affaires, nous continuâmes notre route.

                                           ***

La ville de Om'las, Mal'ka faisait pâle figure à côté. Il y avait des calèches qui passait, plusieurs personnes étaient à pied, mais il y en avait presque autant à cheval.
- Je dois aller voir quelqu'un, vous pouvez faire ce que vous voulez, jusqu'à se soir. On se retrouve ici même d'accord ? Déclara Brown.
- D'accord ! Répondit-on tous en cœur.
As s'approcha de moi et me tira par la manche.
- Ça te dis qu'on fasse un tour ensemble ?
- Mais bien sûr ! J'ai d'ailleurs quelques questions à te poser. De plus ta compagnie et plus appréciable que certaines autres. Dis-je tout bas en lançant un regard vers Albane.
- J'ai entendu ! Répondit se dernier.
- Allons nous en vite !
Nous prîmes la fuite. Tout en déambulant dans les grandes rues, nous parlions de tout et de rien. As était vraiment quelqu'un de bien. Joyeux, gentil et innocent. Mais je ne pouvais m'empêcher de me poser une question.
- As,  comment ça se fait que tu te retrouves embarqué dans L'ordre. Pas que tu n'as pas ta place avec nous, mais, tu as a dix ans donc...
Il s'arrêta et me sourit.
- Je me demandais quand tu me poserais la question. Je vivais avec mes parents y a pas encore très longtemps. Je devais avoir sept ans. Mes parents ont attrapé une maladie, et pour éviter que je n'attrape la maladie mes parents  m'ont confié à Brown.
- Mais tes parents... Dis-je d'une voix décousu.
- Ah ! T'inquiètes pas ! Ils vont bien mieux maintenant. Mais c'est ça que je trouve bizarre. Ils étaient très malades. Je me demande juste des fois, si ça ne serait pas grâce à une sorcière où un sorcier qu'il ont pu être guéri.
- Tu sais, y pas besoin d'être une sorcière ou un sorcier pour savoir soigner les maladie. Je connais de très bon guérisseur qui ne sont pas sorcier.
- Ouais, je trouve ça quand même suspect...
Il s'arrêta dans sa phase, il regardait un vieil homme avec une charrette tiré par un cheval.
- Aller Myrtille ! Pourquoi, tu ne veux plus avancé !
Sa jument ne voulais plus bougé. Elle hennit, mais ne bouga pas. Je m'approchais.
- Bonjour Monsieur, quelques choses ne va ? Vous avez besoin d'aide ?
- Ah ! Si seulement jeune demoiselle  vous pouviez faire quelque chose pour moi ! Dit-il d'une voix désespéré.
Je passais devant lui pour me dirigeais vers ma jument. Elle était magnifique, elle avait une robe châtain clair, avec les sabots, la crinière et le museau plus foncé. Elle remuat la tête en me voyant approchée.
- Tout doux Myrtille ! Alors qu'est-ce qui ne va pas ? 
Pour quelqu'un de "normal" la douleur de cette pauvre jument et incompréhensible. Mais pour moi oui.
Je lui flattais l'encolure, puis me lui soulevais la patte avant. Comme elle ne l'avait dit, il y avait bien quelques choses de coincé dans son sabot.
J'attrapais un pant de ma cape, je saisis l'objet et je tirais d'un coup sec ! La jument poussa un hennissement et se remit à marché !
- Par toute les flammes de l'enfer ! Comment avait vous su !
- Hmm, on va dire une intuition.
- Merci jeune demoiselle ! Merci infiniment ! Comment pourrai-je vous remercier !
- Hein ! Mais j'ai  besoin de rien sa me fait plaisir de vous aider !
- Quoi ! Vous plaisantez ! Ici personnes ne fait rien pour personnes sans rien demander en retour ! Déclara-t-il surpris.
- Oui, mais moi je ne suis pas d'ici ! Répondis-je souriante.
Il me regarda, puis après s'être gratté le haut du crâne attrapa un pomme dans sa charrette et me la tendit.
- Pour vous remercier. Vous pouvez bien accepter un pomme donner par un vieillard comme moi ! Ça me ferais tellement plaisir.
- Merci Monsieur mais se n'est pas la peine je vous le promets.
- Balivernes ! Aller à bientôt jeune demoiselle.
Et il partit sans demander son reste. As qui était à côté de moi pendant toute la scène n'avais rien dit. Plusieurs passant qui était entrain de nous regarder, se remirent en marche.
- Ouah ! Mais t'es qui toi ! Tu rends service à quelqu'un et tu lui demandes rien en retour ! Déclara une voix masculine.
Un homme, environ la vingtaine, grand, cheveux assez long, d'un brun très clair presque blond, des yeux d'un bleue azur. S'approcha de nous.
- Ou tu es naïve, ou bien tu es une voleuse et tu lui a piqué sont porte monnaie en douce.
Je le fixais, il arborait un sourire charmeur.
-  Parce qu'il faut donc une raison particulière pour aider quelqu'un ?
- Ici ! Oui ! Mais tu n'es pas d'ici princesse, pas vrai ?
Il s'était rapproché de moi, je sentais son souffle sur mon mon visage.
- Ouahou ! Comment tu as deviné ! Ah, c'est vrai, je l'ai dit tout à l'heure. Mais par ailleurs, si ici tout se fait avec une intention cacher derrière, alors pourquoi vien tu me parler ?  Répliquais-je venimeuse.
- La princesse est en faite une tigresse ! Rit-il.
- Et toi tu me tape sur le nerf ! Dis-je en faisant demi tour.
Je m'étais mise à marché vers As, car pendant la discussion avec cet idiot je m'étais éloignée.
- À plus tard princesse ! J'espère te revoir vite !
- Dans tes rêves les plus fou, espèce l'idiot !
J'arrivais à la hauteur de As, il me regardait avec un grand sourire moqueur.
- Quoi ? Demandais-je.
- T'es vraiment pas possible toi !
- C'est lui qui ma chercher !
Il éclata de rire, puis il secoua la tête.

                                        ***

Nous étions revenu à notre point de rendez-vous, Nara et Albane nous attendaient déjà. Nous nous étions installer sous un grand arbre en attendant Brown. Lorsque nous le vîmes arrivée, il n'était pas seul. Il était accompagné d'un homme, un homme, dont j'espérais ne plus jamais avoir à croisé de ma vie.
-  Oh ! Tiens ! Mais c'est la princesse tigresse !

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