C'était pas si difficile

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PDV XAVIER

Elle me regarde comme ci j'étais un extraterrestre ou bien comme ci c'était une blague

Léna: te sens pas obligé de me le dire tu sais ?

Moi: je le suis pas mais je tiens à te le dire tout simplement

Léna: okay. Elle me sourit et mis sa main sur la mienne pour me donner du courage enfin je crois

Moi: bon okay. En fait j'étais amoureux de cette fille depuis la fin du collège c'est à dire en 3ème. En ce temps j'étais un peu le "populaire" de mon collège mais Gautier me permettait de rester sur terre. Mais en classe de 2nd mon père a fait faillite et cela à entraîner la descente en flèche la carrière de ma mère en tant que mannequin. Pour faire simple je commençais à connaître la pauvreté. Là j'ai vu que la vie est vraiment une chieuse. Mais bon personne ne le savait parce que je voulais pas le dire et étaler mes problèmes alors qu'il y'a des gens qui vivent pire. Bon les gens me croyaient toujours riches. Surtout Sofia. Elle s'intéressait à moi croyant que j'étais riche. Fin à cette époque là je le savais pas
   On a passé des semaines à flirter puis finalement on est sorti ensemble vers novembre, j'étais le garçon le plus heureux je t'assure. Mais, vers fin décembre elle devenait de plus en plus insistante sur les choses futiles comme du genre lui acheter des bijoux, pourquoi j'ai pas un scooter, pourquoi ceci pourquoi celà. Fin bref, ça encore ça passait. Vers février, elle a commencé à me donner des photos d'elle pour que je les présente à ma mère pour qu'elle agisse en tant que mannequin

Léna: elle voulait être mannequin ?

Moi: ouais et son père était aussi riche mais pas autant que mes parents tu vois. Bon j'ai essayé de les donner à ma mère mais elle m'a dit qu'elle a perdu tous ses contacts lorsque mon père a fait faillite. Je me suis alors rendu compte que ce monde est fait d'hypocrites parce que même des soit disant alors ne l'ont plus contacté. Revenons à madame Sofia, je lui ai dit plutôt que ma mère ne pouvait pas l'aider parce qu'elle a pas le temps. Comme je t'ai dit j'avais pas envie d'exposer les problèmes de mes parents, sur conseil de ma chère conscience et de Gautier en qui j'ai extrêmement confiance. Le temps est passé et l'histoire a été enterrée; en fait c'est ce que je croyais lorsque un jour de mars. C'était un lundi, il y'avait un truc qui clochait les personnes qui me croisaient me regardaient de façon bizarre, comme une bête de foire. Certains pouffaient de rire en me voyant, d'autres me regardaient avec dégoût ou bien avec peine. J'ai pris quelqu'un pour qu'il m'explique ce qui se passe et il m'a répondu qu'il y'a des rumeurs que je ne suis extrêmement pauvre et je mange à la soupe populaire

Léna: tant que ça ?

Moi: -Je hochais la tête- lorsque j'ai su cela j'ai directement pensé à Gautier puisque c'était le seul qui connaissait ma situation. Celui-ci venait de sortir de son cours de musique; le pauvre il a rien compris quand j'y repense. Bref j'étais en colère, je lui ai crié dessus j'ai étalé toute la rage sur lui et lorsque que j'ai fini de parler il m'a giflé. -elle sourit- c'était la première d'une longue lignée de baffes. Il m'a tiré dans un coin et m'a expliqué que ce n'était pas lui l'auteur de ces rumeurs et qu'il ne sait vraiment pas qui a pu faire ça. J'étais mal et me disais qu'il y'avait une personne qui savait des choses sur ma vie quoi. Bon l'histoire s'est tassé personne n'en parlait plus et ma relation était au beau fixe. Sofia ne me demandait plus tous et n'importe quoi mais elle était aussi distante. Elle m'a redonné confiance lorsque elle m'a donné la bague où est gravée mon nom.

A la rentrée de première elle était vraiment distante on faisait plus rien ensemble sincèrement. En début octobre j'ai réuni l'argent de mes économies pour lui offrir un beau cadeau c'est à dire un collier avec nos initiales. J'étais prêt à le lui donner lorsque Gautier m'a dit que c'est Sofia qui était à l'origine des rumeurs de l'an passé. J'ai pas voulu y croire et j'ai fait comme si de rien était et Gautier m'a grondé sur le fait que je ne lui fait pas confiance et blablabi. Mais j'avais aussi des doutes et un jour j'ai entendu comment elle racontait à ses amies que je suis pauvre et qu'elle me trompe même avec un basketteur de notre lycée. Putin j'avais la haine tu comprend et le coeur en miette

Colocation Cauchemardesque Où les histoires vivent. Découvrez maintenant