Les années passèrent, après une demie décennie, Bougou Deya maintient le titre de 1er de sa classe, secondé par Balarabé, grâce à leur volonté studieuse à l'instar de l'examen du CFEPD ils sont autorisés à anticiper pour l'obtention du BEPC, Admis aux examens ils sont orientés dans la capitale pour poursuivre les études dans l'une des écoles phares de l'administration coloniale: "Lycée d'excellence"
Dévoués et assortis dans la joie comme dans la galère, Bougou Deya et Balarabé partagèrent une fraternité hors du commun, ils étaient des frères de parents différents!Un autre coup dur pour ces deux jeunes hommes fut après leur admission au baccalauréat, ils se voyaient à jamais séparer par le choix du destin ils furent admis avec mention(très bien), Ainsi nourrissant d'ambition différente, le moment était venu pour chacun de choisir son chemin.
Passionné par l'art aratoire et la plaidoirie Balarabé, titulaire d'une bourse entendais suivre une formation en Droit tant dis que Bougou Deya amoureux des chiffres obtient lui aussi une bourse pour des études en mathématiques approfondies.Balarabé: Nawa, nous allons enfin réaliser nos rêves d'enfance. J'en suis convaincu que tu seras un éminent scientifique qui révolutionneras la science moderne.
Bougou Deya: Rire! Ne crions pas victoire, la route vers la réalisation des rêves est faite d'embûches et d'obstacles nous devons nous armer mon ami. Toi aussi tu seras un érudit juriste, tes manières le reflètent. Inquiets de la distance qui les séparera, ils essayèrent d'occulter ce mal qui palpite leur cœur.
Bougou Deya: Crois-tu que nous allons nous revoir?
Balarabé: Sur un ton incertain: In shaa Allah Abokina ce n'est juste qu'un au revoir, et rappelles toi des projets que devons réaliser.
Bougou Deya: En effet, tous les détails sont vivaces dans ma tête, comme si c'est aujourd'hui nous avons commencé en parler.
En effet, Bougou Deya fut accepté dans une université française Avec une bourse totale, alors que son ami fut accepté à l'Université Dayek s'y trouve au centre de l'Afrique dans un pays appelé: Bagnamoulingué.
Avant son départ, Bougou Deya s'est rendu chez sa mère pour lui annoncer la nouvelle et son intention de partir, sous l'effet de la bipolarité encombrante et aussi joviale, Souadé s'est sentie à nouveau seule face au choix du destin, déjà maladive elle ne fut pas certaine de revoir son bonhomme, elle considéra ce moment comme un traitement palliatif pour appesantir cette peine qui la rongeait.
Saoudé: Je ne sais pas si nous nous reverrons d'ici ton retour mais sache quelqu'en soit ce que la vie te réserve, tu dois t'y préparer et accepter le décret de Dieu est irrévocable et n'oublies les raisons pour lesquelles tu as choisi ce chemin.
Bougou Deya: Inna ne parlez pas comme ça vous savez très bien que j'y serai de retour à temps et après je construirai In shaa Allah une très belle maison dans laquelle nous allons vivre vous et moi.
Saoudé: Soupire! In shaa Allah Da'ana. Que Dieu nous prête longue vie. Amine!
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Ali Baba et les quarante voleurs🇳🇪
Historical FictionQuand le colonisateur a ouvert des écoles, il n'avait pas des in- tentions de mécène ou de philanthrope, il avait plutôt le souci de fabriquer des commis aptes à occuper les postes utiles à son système d'exploitation. Pour nous il s'agit, auj...